J'avais beaucoup aimé
le Turquetto pour son aspect historique et pour la plume de l'auteur, que je trouvais efficace. Je m'étais donc dit que je découvrirai davantage de roman de
Metin Arditi. J'ai jeté mon dévolu un peu au hasard sur ce
Prince d'orchestre, attirée par l'idée de plonger dans le monde de la musique. J'avoue n'avoir pas vraiment été convaincue cette fois-ci.
Alexis Kandilis est un personnage exalté, qui construit sa personnalité avec les sensations que lui procure la musique, lui qui est un grand chef d'orchestre. Révélant ainsi surtout une forme de fragilité, il se pense pourtant en grand personnage que tout le monde se doit d'admirer. Un personnage puant comme on aime les détester. Ce qui m'a gênée c'est que
Metin Arditi se contente de cela et ne le fait pas vraiment évoluer, se contentant de l'amener toujours plus près du précipice. L'art comme catharsis, expression des souffrances et des émotions, renouvellement infini. Il y a du
Balzac dans ce récit, montrant au lecteur que la vie est aussi et surtout ce qu'on en fait, que l'acceptation est nécessaire pour avancer.
La musique n'étant pas mon univers, j'avoue ne pas avoir été emballée plus que cela par le contexte dans lequel l'auteur n'a pas su m'embarquer. le personnage d'Alexis n'est pas sympathique et le propos déjà vu. Tout cela explique certainement mon manque d'enthousiasme sur cette lecture. Je vais laisser décanter et retenter ultérieurement un autre roman de l'auteur.
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