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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est ici un superbe conte que nous livre l'auteur. "La mort et l'enfant" écrit tout en poésie, espoir, envie de vivre, douceur et résilience… Ce titre est le cinquième de l'auteur que je lis, il me rappelle un peu "Josh" un drame autour de l'enfance, une pointe de surnaturel. Ici l'enfant réclame la vérité et désire tout savoir sur la mort et la vie qu'il n'aura pas, pour lui plus que quelques heures qu'il veut voir inoubliables.

La Mort lui accordera son désir, et, avant de le laisser partir ils feront un voyage ensemble où le temps n'est plus compté. Danny Sullivan, 10 ans en fin de vie, cela pourrait être terrible à lire mais ici l'auteur a su m'embarquer dans cette univers où la Mort et l'enfant vont faire un bout de chemin côte à côte.

Une très belle histoire, émouvante avec une pointe d'humour, de fantasy. Et non, l'auteur ne rentre pas dans le mélodramatique, c'est avec une curiosité exacerbée et pleine de questionnements que l'enfant nous entraine avec lui au côté de la Mort.

Alexis Arend a plusieurs genres d'écriture et à chaque fois c'est une surprise, j'avoue avoir eu une préférence pour un des cinq romans déjà lus, mais il y en a encore bien d'autres alors à suivre bien sûr. Un auteur indépendant qui est une valeur sûre à mes yeux, discret, et qui mérite d'être mis en avant.


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Je ne me souviens plus comment j'ai trouvé ce livre mais je sais que son résumé m'avait interpelée.
Danny, un enfant dont l'esprit déborde de vie, n'a plus que quelques heures à vivre… il passe un pacte avec la mort pour que, durant ces quelques heures qu'il lui reste, il puisse l'accompagner et découvrir avec elle tout ce qu'il n'aura pas eu le temps de voir avant de partir.
Malheureusement, vous connaissez la fin dès le début de l'histoire. Mais ce voyage n'en sera que plus merveilleux!
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Nous voici avec un presque huis clos entre un jeune enfant de 10 ans qui, sur son lit d'hôpital, à l'orée de sa propre mort, rencontre la Grande Faucheuse. Ayant pour elle mille questions qui le turlupinent, il l'agacera, l'intéressera et l'intriguera.

Lui permettant de faire un bout de chemin avec la Mort en personne, le jeune Danny vivra des expériences inimaginables tout en essayant de comprendre le but de cette aventure.

Ce roman est la fois un conte imaginaire et une réflexion poussée sur l'Après, ce qui est en jeu, ce qui ne l'est pas, ce qui peut relever du libre arbitre et ce qui ne le sera absolument jamais. Tout est-il déjà tracé ou non? Qui pourrait faire dévier le cours de la Grande Harmonie? Danny, à son petit niveau, peut-il insuffler assez de lui pour établir une trajectoire différente ou complémentaire?

Ces questions m'ont passionnée et j'ai pris grand plaisir à suivre la Mort et Danny dans leurs échanges. Mais j'avoue qu'à certains moments, le fait de traverser le temps pour y vivre certaines scènes, m'ont laissées tendue, car ni Danny ni le lecteur ne comprennent le pourquoi de ces sauts intemporels, les explications viennent assez tard et m'ont perdue et même un peu lassées.
Ces scènettes me faisaient penser à des nouvelles juxtaposées dont le fil rouge serait Danny. Et ce n'est pas ce que j'aurais aimé ressentir à la lecture de ce roman.

J'ai lu tous les livres d'Alexis AREND, alors pas de souci pour vous faire une idée de sa plume, surtout celle avec un soupçon de fantastique.

Enjoy!
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⭐️⭐️⭐️⭐️

Mais où veut-il en venir, me suis-je dit à l'issue des 5 courts premiers chapitres du roman. J'ai tout : les tenants, les aboutissants, je connais la fin, inéluctable, et je n'en peux plus de ce gamin qui s'exprime ( à la première personne ) comme, et bien comme un très jeune gamin ( et malheureusement comme quelques auteurs sans aucun talent qui me poussent à abandonner mes lectures tant c'est convenu, trop simpliste et bourré de clichés caricaturaux et poussifs ). J'ai poussé un OUICH !
Voila donc où j'en suis à la fin du chapitre 5. Voilà mes toutes premières impressions et je me demande alors si je vais poursuivre.
Mais qu'est devenu le style Alexis Arend que j'avais tant aimé à la lecture de Josh dont je me souviens encore plusieurs années après ?
Roulements de tambour…
Chapitre 6 : le narrateur omniscient prend le relais et les commandes et un vent de poésie vient effacer en quelques lignes mes premiers impressions. Et bing ! La magie opère. Et bing ! je ne lâcherai plus le roman jusqu'à la dernière page.
Un jeune enfant, vif, sensible et à la curiosité inextinguible est condamné par la maladie. Il voit sa famille perdre pied au fur et à mesure que ses forces l'abandonnent. Quelques heures avant de passer de vie à trépas, un étrange phénomène se produit.
Entre conte et récit onirique, l'auteur nous propose une odyssée très singulière qui m'a séduite par la finesse de son écriture, toute en délicatesse, douceur et esthétisme. Je me suis laissé emporter par ce récit fantastique aux frontières du drame humain. On ne versera plus une seconde dans le drama et si Alexis n'avait d'autre ambition que de nous raconter une jolie histoire, c'est déjà réussi mais j'irai un peu plus loin dans ma perception tout à fait personnelle. La mort comme on me l'a appris me fait peur, mon éducation, le milieu, la société dans laquelle j'ai évolué, mes propres croyances me poussent à me dire que mon paradis est ici-bas, sur terre, entourée des personnes qui me sont chères, et si elle fait partie du cycle de vie, puisque tout élément naît, se transforme, vie et meurt, penser à la mort me flingue, la sénescence encore davantage ( un truc me dit qu'elle me cueillera avant la dégradation, mais bon ), oui j'en ai la trouille.
De toutes les façons, quand c'est l'heure, c'est l'heure, ce n'est hélas pas Gaspard Ulliel qui me contredira. Ce bouquin qui n'a évidemment pas l'ambition d'embrigader le lecteur dans de quelconques croyances, m'aura le temps de quelques pages, permis de faire ami-ami avec la mort, la côtoyant sous un profil différent de ce que j'imagine, et c'est finalement apaisée que je clôturerai ce très beau récit en dépit du malheur qui s'abat sur cette famille.
Si je pense toujours que les 5 premiers chapitres cassent l'harmonie de ce qui suit, j'ai vraiment apprécié le roman. Les dialogues sont nombreux, vifs et bien menés. Et l'adjectif Ineffable est souvent ( trop ) présent héhé.
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