Avant leur arrivée, j'étais heureuse. Mais ils avaient également anéanti mon bonheur. Et cela, je ne le leur pardonnerais jamais. Antoine et Julie n'ont cessé de me répéter qu'il fallait essayer d'oublier, qu'il n'était pas bon de vivre avec tant de haine dans le cœur. Mais comment le pourrais-je ? Ils avaient introduit l'horreur dans mon existence, une existence jusque-là faite de soleil et de joie. Ils l'avaient transformée en un cauchemar vivant, puis en un sombre désespoir, et enfin en une terne grisaille qui durerait toujours.
Race supérieure, ainsi se nommaient-ils. Supérieure en cruauté, oui, et maudite. Déjà, ceux de la génération précédente avaient tué mon père, en 1916, alors que je n'avais qu'un an.
une boite de mouchoirs!!!!!!!!
Bien entendu, c'est pendant la guerre, et pas la plus tendre.
Marie Paule ARMAND est toujours aussi digne dans ses descriptions régionales et ne craint pas les mondiales.
Je ne me suis absolument pas ennuyée en découvrant ce livre, et j'en conseille la lecture.