Sa vie est un filet à grosses mailles : il laisse passer les soucis vers le large et ne retient que poissons et crustacés.
Le livre est un océan inépuisable. Les mots y sont à l'aise, agiles comme des poissons. Même celui qui ne sait pas nager peut s'y aventurer.
Il ouvre devant moi l'exemplaire neuf et en fait défiler fièrement les pages en papier bible comme on bat des cartes neuves. Les champs dorés à l'or fin renvoient leurs éclats lumineux comme autant de lucioles aux ailes lourdes de cuir. Une pyramide de mots enrobée d'or se dresse sur le mur comme une forteresse : un trésor mural qui berce dans son hamac les rêves nocturnes du capitaine.
Nous devons garder l'espoir au fond du coeur. Il est davantage qu'une petite flamme. Il est le flambeau de notre vie. Et l'espoir brillera toujours plus fort que l'or et que le plus beau des diamants.
Une lecture c’est comme le mouvement des vagues. Page après page, on se laisse porter jusqu’à la grève pour une halte provisoire. On y retourne quand on veut, tout de suite ou plus tard.
déposer quelques fleurs sauvages sur toutes ces dalles de marbre disséminées avec lesquelles on pourrait construire un vaste escalier jusqu'au ciel pour rendre visite aux défunts". . .