je me suis rendu compte, en parlant avec lui, qu'entre un vietnamien et un birman, il y a peu près autant d'atomes crochus qu'entre un finlandais et un Sicilien.
La différence du style d’écriture, de dialogue, des personnages ... est vraiment frappante par rapport au roman policier contemporain.
L'intrigue manque de piment et de rebondissement.
Certain personnage à fort potentiel ne sont pas bien exploité à mon gout.
Le livre se lit facilement mais je suis restée sur ma faim.
Mais, comme tout journaliste, il tient à protéger ses sources. Voilà pourquoi il préfère que cela se fasse dans un lieu discret.
Grand lecteur, féru de politologie, il oubliait ainsi les heures, parfois longues, qu'il lui fallait passer dans sa boutique en attente du client. La matière du livre, comme tout ce qu'il lisait généralement, réclamait une attention soutenue. Capable d'ordinaire de grande concentration, il s'était surpris, à plusieurs reprises aujourd'hui, en train de laisser vagabonder son esprit dans des espaces fort éloignés des déboires de la défunte URSS.
Un soi-disant clochard sur qui l'on trouve un téléphone mobile et un Leica ultraperfectionné ? Pour eux, c'est l'évidence : la police a flairé quelque chose et la situation devient critique.
Un gars vêtu comme un clochard qui se sert d'un téléphone mobile, ça éveille des soupçons, surtout dans un lieu où les gens n'ont pas précisément la conscience tranquille.
Le métier d'antiquaire comporte de longues périodes d'inactivité passées à attendre le client dans la boutique. Alors, pour meubler ces heures, je me livre à deux occupations principales : je lis et je réfléchis. Je lis un peu de tout, y compris des romans policiers. Maigret, Hercule Poirot, Miss Marple et bien d'autres limiers m'ont souvent tenu compagnie. Si bien que je me suis tout naturellement exercé à observer des faits, à essayer de les ajuster et à en tirer des conclusions. Un passe-temps qui m'apporte de menues satisfactions...
On a beau être champion de la filature discrète, comme Godard, passer inaperçu dans un appartement ou une cage d'escalier, c'est plutôt coton !
Il détient le scoop de sa vie, il ne crachera pas si facilement le morceau même s'il meurt d'inquiétude. Derrière son air doux et innocent, il me paraît savoir ce qu'il veut, surtout si son avenir de journaliste est en jeu. Le métier habitue les gars à prendre des risques.
Des tueurs d'une espèce particulièrement sanguinaire. Ceux qu'a fabriqués l'utopie la plus meurtrière que notre siècle ait connue. Mes frères de race, hélas...