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Critique de Sachenka


Fondation et empire commence bien des années après les événements relatés dans le premier tome du cycle. Ainsi, une nouvelle génération de personnages (encore !) prend le relais. Cette fois-ci, la nouvelle crise qui s'annonce est différente des autres. En effet, jusqu'à maintenant, la colonie, l'espoir de la civilisation intergalactique a survécu aux précédentes crises grâce à l'ingéniosité de personnalités fortes qui ont favorisé l'essor d'une caste religieuse et d'une domination commerciale. Et, pendant tout ce temps, l'Empire est resté en retrait et a regardé les choses aller. Maintenant, quelques dirigeants s'inquiètent de la véracité de la psychohistoire et jètent un regard inquiet vers Fondation, prospère et puissante. Peut-être est-il temps de mettre fin à tout cela ? le général Riose et le conseiller impérial Brodig (des personnages forts et complexes comme on les aime) se lancent à l'assaut de la colonie.

Le génie d'Asimov et de son roman, c'est la psychohistoire. Comment prédire le futur à l'aide des mathématiques, des statistiques. Ça avait bien fonctionné dans le premier tome. Ici aussi, la théorie s'applique. Seulement, l'effet de nouveauté a disparu et le lecteur comprend que, quoique les personnages fassent, tout se déroulera comme prévu. Incidemment, ils semblent passifs, à la remorque des événements. J'éprouvais un sentiment de fatalité alors que je lisais. Ducem Barr, Lathan Devers et tous les autres peuvent bien mourir, la psychohistoire est en marche et absolument rien ne peut l'arrêter. de toute façon, ces personnages céderont leur place à d'autres assez rapidement.

Dans ce cas, qu'est-ce qui m'a poussé à continuer ma lecture ? Je suis trop curieux, j'ai vraiment envie de savoir comment l'Empire s'effondrera et comment Fondation sortira de tout cela, permettant l'éclosion d'une nouvelle civilisation galactique. Il faut bien avouer que l'originalité de l'intrigue d'Asimov surpasse les petits défauts de son style d'écriture. Par exemple, il essaie bien de relier quelques uns des personnages à d'autres au premier tome. L'un est le fils de Mallow, un autre un lointain descendant. Mais ces liens ne sont pas davantage exploités.

La deuxième partie s'ouvre quelques siècles plus tard. Il faut s'habituer à de nouveau protagonistes (encore !) et, surtout, à une nouvelle menace. Finalement, de la nouveauté, peut-être imprévue et impossible à vaincre cette fois. Après tout, la psychohistoire se base sur des statistiques et tient peu compte des individus eux-mêmes. Il suffit que l'un sorte du lot, acquiert suffisamment de pouvoir et tout s'effondre. C'est ce qui arrive : le mutant le Mulet, avec des dons psychiques, devient le nouveau maître de la galaxie et parvient à envahir la Fondation. Tout espoir est perdu, alors ? Non. Il existe une Seconde Fondation, dont le secret fut longtemps tenu. Bayta (enfin, une femme !), Toran, Mis et d'autres se sont donnés pour mission de la retrouver. de l'aventure et un peu de romance !
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