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Critique de Luniver


Bien qu'étant conçu comme un roman traditionnel (une robopsychologue qui raconte à un journaliste toute l'histoire de son entreprise), le livre est plutôt un recueil de nouvelle : une petite histoire à chaque nouvelle évolution du monde des robots.

La première nouvelle est celle qui m'a le plus touché. Elle raconte la naissance des émotions et de l'empathie envers les robots, à travers l'histoire d'une petite fille qui s'attache petit à petit au robot domestique chargé de veiller sur elle.

Les histoires suivantes se basent sur les fameuses trois lois de la robotique :
Première Loi : Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger.
Deuxième Loi : Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la Première Loi.
Troisième Loi : Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n'entre pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième Loi.
Malgré la clarté de ces trois règles, on se rend vite compte que la logique humaine et la logique mathématique ne se rencontre pas toujours. Les humains tentent alors de découvrir pourquoi un robot en parfait état de marche se comporte de manière totalement inattendue.

La dernière nouvelle décrit le monde tel qu'il est devenu : les humains confient entièrement leurs problèmes aux machines, qui les résolvent pour eux. Ils n'ont alors qu'à appliquer les solutions sans réfléchir.

Beaucoup de questions sont soulevées dans ce livre : où commence et où s'arrête l'intelligence ou l'être humain ? Quand les machines sont capables d'effectuer des raisonnements et des calculs invérifiables par les humains en un temps raisonnable, qui contrôle réellement qui ? Ces interrogations restent toujours d'actualité aujourd'hui : on ne peut être qu'impressionné par les capacités visionnaires d'Asimov.
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