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Critique de Melcleon


Le commissaire van In, qui exerce à Bruges, capitale d'une province belge de langue flamande, travaille en étroite collaboration avec la juge d'instruction Hannelore Martens : normal, elle est la mère de leurs jumeaux encore bébés et ils vivent en couple. le policier et la magistrate, souvent, se comprennent à demi-mot et sont rarement en désaccord quand ils mènent l'enquête ; elle est juste un peu plus légaliste que lui, ce qui ne saurait surprendre. L'enquête, cette fois, ne mérite pas, au début, qu'un commissaire s'y intéresse : dépôt de plainte contre un exhibitionniste, cambriolage assorti d'un vol de voiture, un simple binôme d'inspecteurs peut s'en occuper. En revanche, la découverte d'un auriculaire dans le parking de la nouvelle salle de concert et de théâtre où se déroulent au même moment les répétitions d'une pièce contemporaine, à la fois déshabillée et un peu gore, éveille l'intérêt de van In, d'autant que la victime du cambriolage gravite précisément dans les hautes sphères de la culture. Au fur et à mesure que l'enquête progresse, des faits qui semblaient n'avoir aucun rapport entre eux s'agencent comme les... pièces d'un puzzle qui ne se dévoilera totalement que dans l'ultime chapitre, sur le plateau du théâtre, avec van In dans le rôle du metteur en scène.
En dehors de ses qualités professionnelles, van In est un épicurien, gros buveur de Duvel, une bière flamande dont les producteurs peuvent remercier Pieter Aspe – la marque est citée quasiment à chaque page –, grand fumeur également, bien que contraint d'observer une pause au milieu de l'histoire, et qui ne rate pas une occasion d'apprécier la plastique des jolies femmes.
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