Les régimes de croyance différents peuvent coexister sans se confondre, permettant de progresser dans ces chemins du milieu sur la voie d’une bonne gestion de nos croyances »
Il faut utiliser les croyances comme des outils pour se transformer les unes les autres en connaissances, et non comme prêt-à-porter de réponses toutes faites
La question n’est pas de croire en un contenu de connaissance scientifique, mais de délibérer sur le domaine de ses applications pertinentes, pour savoir comment s’y référer et comment l’intégrer à l’orientation de notre pensée et de notre existence.
Devant ce règne de croyances et de superstitions contradictoires qui nous assaillent avec plus ou moins de force, céder à la tentation du scepticisme – ne croire en rien et ne rien croire – n’est pas la solution, car c’est tout simplement impossible : ne serait-ce qu’en raison de notre existence dans le temps qui nous force à imaginer, sinon à planifier, un futur auquel nous sommes bien forcés de croire peu ou prou de façon pratique, dans nos comportements, même si nous n’éprouvons pas le besoin de les justifier en les théorisant.