Lignes d'horizon

C'est un livre le plus fascinant de tout ce que j'ai lu ce dernier temps : il y s'agite de notre sort à nous tous , vivants dans le proche avenir. Monsieur Attali le prédit avec son assurance habituelle , dans un récit genre Pithie, foisonnant de faits et d'idées .
La forme de l'ouvrage est quelque peu spéciale : les chapitres, après avoir été présentés par leur titre, s'ouvrent sur un torrent de commentaires et explications , parfois répétitives, et finissent par un résumé qui en quelques mots exprime le contenu du chapitre respectif.
Le livre est écrit en 1990, l'année des bouleversements géopolitiques mondiales et est empreint de prévision des changements encore plus grands..
En général, l'image de notre monde que donne le livre est assez sinistre : il y a des états créatifs, riches et dominants et la « périphérie » consommatrice des biens, bête et amorphe, envieuse. Les états dominants sont obligés de s'en "occuper" pour empêcher de nuire la violence de la bêtise. La bêtise peut frapper n'importe quel état, et alors il perd la souveraineté et peut même disparaître.
Et finalement, nous mourrons tous, indifféremment de nos efforts de maîtriser quoi que ce soit. Sauf ....Sauf si l'on est des verts européens.