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Critique de bobfutur


Rendons grâce à Pecosa, nous sommes probablement quelques-uns à avoir découvert Max Aub par son intermédiaire. Mes fleurs ne sont pas là pour faire joli, j'en fait parti.

C'est ce tout petit livre que l'on trouve le plus facilement, première approche, mais cela n'empêche pas de le déguster lentement.
L'avant-propos de l'auteur est essentiel, sa relecture à postériori sème astucieusement le doute sur ce que l'on vient de lire. La quatrième de couverture évoque une piste alternative à ces récits, celle d'une prise à son compte de ces meurtres par l'auteur (enfin le « narrateur », ou en tout cas le récipiendaire de ces confessions), nous faisant douter du caractère multiple de ces assassinats, un possible « serial-killer » sans mobile autre que la possibilité de les commettre.

Primé et salué pour son humour noir et absurde, ce livre me rappelle cette crissante blague du Journal des Nuls de 1988 (le J.T.N.) dont je vous en fait ici la transcription:
« Délit de sale gueule »
(Bruno Carette) : « A Castres, deux parachutistes s'en prennent à un immigré, Zoumali Khrafi, qu'ils tuent parce que, déclarent-ils, « il avait une sale gueule ». Alors, dans l'état actuel de Zoumali, on ne peut savoir s'il avait réellement une sale gueule, mais d'ici quelques heures, les experts devraient avoir fini de remodeler et de reformer son visage afin de savoir si oui ou non, il avait une sale gueule (…)
Et puis je l'apprend à l'instant avec cette dépêche, les experts ont réussi leur travail, et il avait effectivement une sale gueule, les deux paras ont été relaxés, finalement une affaire qui fini bien… »
...
En attendant de dénicher son "Manuscrit Corbeau"...
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