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Citations sur Un automne à River Falls (15)

Elle savait bien que la vengeance est un plat qui se mange froid, mais tout de même pas congelé !
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Pour Logan, le seul remède était la balle dans la tête. Une solution pour le moins expéditive, mais qui marchait à tous les coups. Pas de risque de récidive et surtout, à son sens, la seule façon pour les proches des victimes de faire leur deuil. Savoir l'assassin de votre enfant encore en vie alors que la chair de votre chair pourrissait dans un cercueil... (...)
Même si tous les deux étaient de fervents démocrates, jamais ils ne seraient d'accord sur la peine de mort. On ne tue pas des êtres humains. Fin de la discussion.
Chaque citoyen américain est un enfant de la mère-nation. Qu'est-ce qu'une mère capable d'assassiner ses propres enfants ?Aussi terribles soient les crimes qu'ils aient commis.
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- Vous croyez qu'il pourrait s'agir d'un meurtre ?
Logan s’arrêta devant sa Cherokee et déverrouilla les portes. Comme tout le monde, il connaissait le brillant avocat Robert Gordon, et il savait qu'il était l'un des meilleurs partis de la région. Un célibataire endurci qui papillonnait de conquête en conquête.
- Quand un homme meurt avant d'avoir dépassé la cinquantaine alors qu'il possède un sacré paquet de fric, la mort est de facto suspecte, répondit-il avant d'ouvrir la portière et de s'installer dans sa voiture.
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Logan savourait cette vision d'un puissant retombant de son piédestal.
- Quand le FBI veut aller au bout d'une affaire, rien ne peut l'arrêter. Que vous soyez une sommité de River Falls les impressionne autant que le cri d'un moustique.
Logan n'avait jamais entendu un moustique crier, mais il aimait bien l'image.
- Taisez-vous, abruti ! l'injuria Hilton.
Son petit monologue l'avait tout de même ébranlé. Hilton était un prédateur qui ne connaissait qu'une loi, celle du plus fort. La loi de la jungle. Mais dans la jungle, un animal blessé n'est jamais pris en charge, bien au contraire, il est laissé à la meute de charognards, laissant ainsi au clan le temps de s'enfuir.

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Tom prit les crayons avec une délicatesse extrême et mit près de deux minutes avant d'arrêter son choix sur un crayon noir à pointe fine. Il prit le cahier et, lentement, avec une étonnante précision, commença à dessiner le contour d'un visage.
Brooks et Blanchett restèrent sans voix. Hurley jubilait. La nature est souvent capricieuse. Ce qu'elle enlève à une personne, elle le lui rend sous une autre forme. Si Tom ne savait pas parler, il était doté d'un don évident pour le dessin. Très vite, il dessina le nez, la bouche, les oreilles, la barbe.
- Ça alors, si j'avais pu imaginer ! s'exclama Blanchett.
Elle était émerveillée par le talent du jeune homme.
- Que Dieu m'en soit témoin, ce gamin est un putain de génie ! lança Brooks, sous le charme.
Hurley ne put s'empêcher de faire une réflexion.
- On ne juge jamais un livre à sa couverture.
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Il n'y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir.
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Il n’avait rien à proprement parler contre les puissants de ce monde, cependant il ne pouvait s’empêcher de penser que l’on n’arrivait jamais au sommet sans avoir magouillé à un moment ou à un autre.
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Pour Logan, l'automne était la plus belle des saisons. Celle où les arbres prennent des teintes cuivrées, comme si leurs feuilles, sentant leur fin prochaine, tenaient à incendier le ciel avant de se répandre sur les chaussées. Celle où les nuages viennent poser un voile sur cette incandescence, bientôt chassés par des vents chargés des fumées des premiers feux de bois dans les cheminées. Il aimait ce parfum de nostalgie qui se dégageait de toute la nature quand octobre débutait.
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Avant qu'il n'ait eu le temps de se retourner, une main lui avait posé sur la bouche un mouchoir imbibé de chloroforme. Malgré de violents mouvements pour se libérer, il ne put se détacher de l'emprise de son agresseur et sombra dans l'inconscience.
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La police existait avant tout pour aider les faibles, croyait-il.
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