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Critique de Ladybirdy


Gwenaëlle Aubry part dans un voyage identitaire à la recherche de son père, elle dessine un portrait de cet homme aux différents masques. Ce père qui se prenait tantôt pour James Bond ou un clown était atteint de folie, sous forme de crises mélancoliques. Maniaco-dépressif ou bipolaire, cet homme n'est jamais parvenu à se fondre dans la masse, à saisir les codes de bonne conduite de notre société, à défaut d'être quelqu'un, il sera... personne.
A travers les écrits de son père et des images qu'elle porte en elle, la romancière délie les souvenirs pour en dessiner le portrait de son père. Homme brillant, avocat, philosophe, il était doué d'une redoutable culture et intelligence, son grand malheur fut celui de se noyer dans l'absence rongé par la mélancolie tel un funambule sur le fil invisible de la vie.

Ce roman mérite une certaine concentration pour y saisir toute la profondeur dont fait preuve l'auteure. Il est écrit dans un style intellectuellement ardu. Il n'y est nulle question de larmoiement ni de douloureuse plainte, mais d'un plaidoyer à forte résonance philosophique où les métaphores explosent à la vue. Autant d'images fortes que de chapitres poignants pour que personne devienne un être à part entière.
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