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Critique de Acerola13


Justine Augier nous livre à travers un long monologue le récit intime de son deuil à la mort de sa mère, dont elle nous conte la longue maladie et les derniers instants. Un objet littéraire un peu étrange, où l'auteur fait une sorte de rétrospective sur sa relation avec sa mère et ses propres choix politiques, souvent en opposition avec cette dernière, sur fonds de références littéraires partagées mais non avouées.

Le lecteur se retrouve embarqué dans un voyage à mi-chemin entre autobiographie (où l'on découvre Vienne, Jérusalem, Beyrouth…), biographie de la figure maternelle (de ses proches et de son engagement politique) et références littéraires (Césaire, Perec, Lévi, Darwich, Gary, Proust, Camus, Svetlana, Arendt…). La Syrie et l'obsession de l'auteur pour Razan et Yassine, que je n'avais pas bien saisie mais qui prend tout son sens si l'on commence par lire de l'ardeur, n'est jamais bien loin, mettant une touche finale à un essai aussi poétique que chaotique. Une lecture bien sombre, mais qui a l'air d'avoir aidé l'auteur à dépasser une période compliquée, et qui a au moins le mérite de fournir plein de bonnes idées de lecture, au cas où l'on en manquerait !
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