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Critique de Erik_


Erik_
04 septembre 2020
Je ne verrai pas Okinawa : faut-il en faire tout un drame ? L'idée est assez singulière. Notre auteure est coincée dans un aéroport japonais pour une question de durée de son visa touristique. C'est une critique féroce de la bureaucratie japonaise qui accepte les immigrants au compte-goutte. A l'inverse, nous voyons déferler une horde de touristes japonais notamment dans notre pays. Les rapports du Japon avec les étrangers demeurent assez ambigus.

Maintenant, notre auteure semble comparer ce qu'elle a vécu avec le 1984 de George Orwell. C'est là qu'elle exagère car il y a des Etats autrement plus difficiles d'accès que le Japon sur la planète. Que dirait-elle de vendre Fraise et Chocolat en Arabie Saoudite ou de se promener avec à l'aéroport de Riyad ? Bref, c'est simplement une anecdote personnelle montée en épingle !

Au niveau du dessin, il y a de réels progrès depuis que j'avais avisé le sensuel et troublant Angora qui fut remarqué en son temps par la critique. J'avoue bien aimer la rondeur de son trait ainsi que la tête du personnage de Chenda. On arrive à ressentir toutes les expressions du personnage. Il y a de l'humour, de la tolérance et de la légèreté.

Pour les lecteurs les plus chastes qui ont été outrés par ses deux volumes de Fraise et Chocolat, il n'y aura pas ici la moindre scène de sexe traité avec crudité mais non sans candeur. Est-ce un plus ? Incroyable tout de même qu'une même personne puisse produire deux oeuvres si différentes.
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