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Critique de mauu
Oh Jane, Oh Jane…. Quelle grande farce, quelle truculente mascarade tu nous a laissée inachevée avec Sandition en 1817… ! Heureusement qu'une certaine Marie Dobbs passait par là deux siècles plus tard pour nous ravir avec ce petit bijou de comédie !
Véritable petit théâtre de la vie insipide des bourgeois, la station balnéaire Sanditon met en scène le temps d'un été des personnages plus grotesques les uns que les autres : Lady Denham, cette vieille dame cupide à la générosité intéressée, Edward Denham et sa vision à la fois sadique et ampoulée de l'amour, Miss Brereton la jolie demoiselle toujours bienséante, Diana et Susan Parker véritables hypocondriaques transformant le moindre souffle de vent ou de le moindre insecte aussi minuscule soit-il en un obstacle héroïque…
Marie Dobbs a su se faufiler à travers les empruntes de Jane Austen en nous livrant ces petites scènes de bienséance, ces non-dit, ces fausses politesses et ces discours stériles qui se jouent des apparences. Effectivement, tout l'intérêt d'une telle peinture de la société est son infinie interprétation qui peut jaillir suivant le regard que l'on pose sur certaines perspectives… Et à ce petit jeu, Charlotte Heywood et Sydney Parker vont s'en donner à coeur joie. C'est un peu comme le sourire presqu'anodin de Mona Lisa, un petit secret s'y est lové ; et si l'on conserve un regard attentif aux moindres petits détails donnés on pourrait peut-être le percer... Mais ce sera sans compter sur l'aide des autres personnages qui ne font que brouiller les pistes inconsciemment. A travers l'esprit observateur et l'imaginaire de Charlotte et de Sydney c'est la petite station balnéaire morne qui prend vie. Comme à l'accoutumée, ce petit jeu de chassé-croisé est bien évidemment servi sur un ton ironique et fin.
Et bien évidemment c'est toute une époque qui vous envahit au fur et à mesure de la lecture : la science des bains, les peintures d'algue à la mode, le service du thé, les promenades à calèches, les poèmes de Robert Burns ( jouisifs!) …
Bref, engouffrez-vous dans la lecture de Sandition et restez attentifs car cette petite station balnéaire pourrait bien vous surprendre… !
Véritable petit théâtre de la vie insipide des bourgeois, la station balnéaire Sanditon met en scène le temps d'un été des personnages plus grotesques les uns que les autres : Lady Denham, cette vieille dame cupide à la générosité intéressée, Edward Denham et sa vision à la fois sadique et ampoulée de l'amour, Miss Brereton la jolie demoiselle toujours bienséante, Diana et Susan Parker véritables hypocondriaques transformant le moindre souffle de vent ou de le moindre insecte aussi minuscule soit-il en un obstacle héroïque…
Marie Dobbs a su se faufiler à travers les empruntes de Jane Austen en nous livrant ces petites scènes de bienséance, ces non-dit, ces fausses politesses et ces discours stériles qui se jouent des apparences. Effectivement, tout l'intérêt d'une telle peinture de la société est son infinie interprétation qui peut jaillir suivant le regard que l'on pose sur certaines perspectives… Et à ce petit jeu, Charlotte Heywood et Sydney Parker vont s'en donner à coeur joie. C'est un peu comme le sourire presqu'anodin de Mona Lisa, un petit secret s'y est lové ; et si l'on conserve un regard attentif aux moindres petits détails donnés on pourrait peut-être le percer... Mais ce sera sans compter sur l'aide des autres personnages qui ne font que brouiller les pistes inconsciemment. A travers l'esprit observateur et l'imaginaire de Charlotte et de Sydney c'est la petite station balnéaire morne qui prend vie. Comme à l'accoutumée, ce petit jeu de chassé-croisé est bien évidemment servi sur un ton ironique et fin.
Et bien évidemment c'est toute une époque qui vous envahit au fur et à mesure de la lecture : la science des bains, les peintures d'algue à la mode, le service du thé, les promenades à calèches, les poèmes de Robert Burns ( jouisifs!) …
Bref, engouffrez-vous dans la lecture de Sandition et restez attentifs car cette petite station balnéaire pourrait bien vous surprendre… !
