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Critique de jcnb68


C'est pas gentil de comparer Auster et Murakami.
Oui, mais voilà moi j'en ai envie.
Et à force de me battre contre et avec la vie, j'ai appris que face aux envies, rien ne sert de lutter. Autant les assouvir au plus vite. Comme ça ; l'on en parle plus.

Je ne sais pas si Auster est le plus japonais des auteurs américains ou si c'est Murakami qui est le plus américain des auteurs japonais ?
C'est égal, ou presque.
De toute façon, le but de cette phrase était de faire joli.

Je ne pourrais vous dire ce que je leur trouve de véritablement commun à ces deux là.
Je crois que c'est l'état d'hypnose méditative dans lequel je plonge lorsque je lis certains de leurs récits.

Dans ce petit livre de rien du tout, Auster vous explose la conscience.
Ce n'est pas tant le contenu de ce qu'il écrit, sinon surtout sa manière de disposer les mots, les commencements de phrases, leur surdité. Auster arrive à capter votre attention en vous choquant de part sa façon de s'exprimer. Puis, une fois sous le choc, il vous glisse à l'intérieur des petites bombes encore plus explosives qui déconstruisent toute votre pensée pépère et accommodante.

Qu'est-ce qu'il doit prendre son pied en nous bottant le cul de la sorte.

En tout cas, il y en a un qui n'a pas volé son prix Nobel.
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