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Critique de BVIALLET


Les éditions Actes Sud ont cru bon de rassembler derrière ce titre plusieurs textes des débuts de Paul Auster, un peu comme dans une sorte de compilation improbable réunissant des éléments disparates de genres totalement différents et d'intérêt très inégal.
« Le diable par la queue » proprement dit, sorte de début d'autobiographie, raconte les débuts de l'auteur, le temps de la vache enragée, des petits boulots et des déboires et tribulations nécessaires avant de parvenir à se faire éditer et à percer en littérature. C'est le plus intéressant encore qu'on peut remarquer qu'Auster a eu pas mal de chance dans ses malheurs.
On trouve ensuite trois courtes pièces de théâtre dont l'une met en scène Laurel et Hardy, qui relèvent toutes de l'absurde vaguement dans le style de Beckett ou de Ionesco, dix étages en dessous cela va sans dire !
Auster, décidément polygraphe, a également inventé un jeu qu'il a dénommé « Action Base Ball » dans lequel des cartes à jouer remplacent avantageusement les joueurs et les phases de ce jeu typiquement américain et dont je n'ai toujours pas totalement maîtrisé les règles. Sans intérêt.
Et pour terminer, le premier roman du maître, écrit dans le style policier et, de son propre aveu, dans un but uniquement alimentaire. « Fausse balle » (encore le base-ball) est bien écrit, l'intrigue est astucieuse et bien ficelée. Dommage que les personnages aient trop l'air de prototypes et qu'Auster se soit cru obligé de glisser des traits d'humour sarcastique toutes les deux pages…
En résumé, un ensemble peu harmonieux qui amène à se poser des questions sur la politique éditoriale d'Actes Sud
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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