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Critique de Marlpaulie


"D'acier" se passe en Toscane.
Piombino, ville industrielle qui a servi de toile de fond à ce roman, où l'auteur a vécu dans sa prime jeunesse, avant d'aller étudier la philosophie à Bologne.

L'acier fond et coule, brûlant, suffocant, use les hommes.

Ces mêmes hommes sans autre avenir que les bruits des Hauts Fourneaux, la rouille, l'épuisement et la vie qui se délite au fil des années de dur labeur.

La vie dans les Tours de béton, les balcons uniformes qui se font face où se confondent les destins, tous semblables et désespérément vides.

Pour oublier cette vie sans horizons, les réunions dans le bistrot du coin, où l'alcool, les grossièretés et les rébellions stériles se côtoient.

La jeunesse se brûle les ailes à un avenir sombre, prédestinée à poursuivre le lent et sirupeux écoulement de l'acier qui court comme un long ruban - Infiniment !

Ebouillante les sens des filles et des garçons qui rêvent d'un ailleurs, d'une autre vie.
" Les filles se rêvent starlettes de cinéma, les garçons chefs de bande".

Violence, Alcool, Sexe, folle jeunesse qui brûle la vie par les deux bouts, en espérant échapper à un destin implacablement couru d'avance.

Roman puissant, poignant, tranchant, désespérant.

La fin laisse, peut être, entrevoir un zeste de bleu pour Francesca et Anna !
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