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3,75

sur 169 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce roman nous permet de faire la connaissance de Camille, atteinte du syndrome d'Asperger, tout comme son fils, Arthur, et de leur quotidien : comment réagir dans les situations quotidiennes alors qu'on est enfermé dans une bulle, où les contacts avec les autres sont difficiles, qu'il s'agisse simplement de tenter de se toucher du fait de l'hypersensibilité qui oblige à garder un espace entre les peaux…

« Il tend la main, paume offerte. Je place la mienne au-dessus à quelques millimètres. Ce geste, je l'avais inventé quelques heures après sa naissance, sans savoir qu'il était déjà si indispensable. »

Comment réagir aussi quand les factures arrivent et qu'on ne peut pas ouvrir les enveloppes, ou quand le contrôleur impose des rendez-vous alors que même écouter le répondeur, entendre sa voix est source d'anxiété.

Camille et Arthur savent l'un comme l'autre où arrêter un geste pour qu'il n'envahisse pas la bulle, la couleur fétiche des vêtements, notamment les cirés rouges et jaunes ou encore l'épreuve terrible qui consiste à prendre une simple douche. La nudité n'est pas un problème, mais l'eau qui s'écoule du robinet est un défi colossal.

Aurélien arrive à entrer peu à peu dans cette bulle, avec moult précautions certes, mais il a l'habitude, Lucile, la fille d'Éloïse, la personne qui l'a élevé à la suite d'un drame familial n'est pas simple non plus. Rien n'est simple autour d'Aurélien non plus… car Éloïse perd la mémoire et tente de s'isoler volontairement.

Le titre est une invitation au voyage : Camille progresse dans sa manière de « s'adapter » au monde qui l'entoure par ce qu'elle appelle des expériences. Ici, il va s'agir pour Arthur de laisser la pluie mouiller son corps, établissant un contact… Enfant elle avait noté ses expériences dans un lexique.

Ce qui m'a perturbée un peu, c'est la capacité d'Aurélien à trouver le chemin pour établir un contact vrai, sincère avec Arthur comme avec Camille : soit il est très doué, soit il a été sensibilisé à ce syndrome auparavant, quoi qu'il en soit, c'est un personnage attachant, plein d'empathie, tant vis-à-vis de Camille et Arthur que dans son attitude envers Éloïse ou Lucile….

J'ai un ressenti bizarre en refermant ce livre que j'ai trouvé plein de poésie, une belle histoire certes, très lumineuse, mais un peu trop « romance » à mon goût. Je retiens la solitude de Camille, incomprise par ses parents qui ont baissé les bras, voulant souvent passer en force.

Je ne sais pas si cette approche du syndrome d'Asperger reflète vraiment le vécu des personnes qui en sont atteintes ou si on est dans les Bisounours. On sait comment est la prise en charge des troubles du spectre de l'autisme en France…

Je remercie vivement NetGalley et les éditions Plon qui m'ont permis de découvrir ce roman et son auteure.

#LexpérienceDeLaPluie #NetGalleyFrance
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Court roman qui nous emmène dans l'univers complexe de l'autisme et du syndrome d'Asperger.

Arthur, six ans, habite avec sa mère monoparentale Camille, elle aussi autiste. Tous deux vivent dans un monde bien à part, se sentant bien lorsqu'ils sont ensemble, en sécurité dans leur appartement, mais très renfermés dès qu'ils mettent le pied à l'extérieur, en société. Camille, avec le temps, a réussi à surmonter plusieurs obstacles mais elle ne pourrait être mieux placée pour comprendre son fils.

"Ce jeu, nous l'avons pratiqué des dizaines de fois, pour apprendre. Pour moi, c'était facile, j'ai eu trente ans de plus que lui pour me faire à l'hypersensibilité. Mais lui n'en est qu'à six. Six petites années d'un enfant diagnostiqué autiste pour la seule raison que son épiderme est cent fois plus réceptif que celui de n'importe qui dans cette ville."

Pour cette raison, leur mode de vie est très adapté à Arthur. En lisant leur vie, nous avons l'impression de flotter dans une bulle de savon, bien à l'abri au chaud dans ce petit cocon. Celle-ci est simple et heureuse. Ils vont à l'essentiel. Leurs habitudes sont bien réglées, d'autres impossibles à intégrer. Sauf une chose exceptionnelle, l'arrivée inattendue d'un inconnu, Aurélien, dans leur famille. Homme fort sensible, discret, ouvert d'esprit, attentif, et respectueux, il ne met pas bien long à saisir la subtilité de leur relation et, à sa grande surprise, s'adapte merveilleusement bien à leur façon d'être, à leur façon de vivre. Comme si le destin les avait réunis, il ne s'est jamais senti aussi bien auprès d'autres gens, comme s'il était exactement à la place où il devait être. Pour Camille et Arthur, Aurélien est un peu comme la pièce manquante de leur existence. Leur relation de développera très lentement, avec délicatesse, sans beaucoup de mots (parce que pas besoin), et chacun apprendra de l'autre, améliorant leur vie mutuelle.

C'est un roman dont les sens sont exploités dans toute leur splendeur. "L'expérience de la pluie" m'a émue, surtout dans la manière dont il est rédigé. Un texte tout en finesse, fragile comme le verre, délicat et surtout, beau. J'ai apprécié en savoir plus sur l'autisme à travers ses personnages. Seulement, je n'ai pas nécessairement ressenti d'attachement envers eux. On ressent de la distance. Je pense que cela vient du fait que leur univers noué très solide se voit de l'extérieur, comme à travers une vitre, avec nous de l'autre côté, comme si nous n'avions pas le droit d'y entrer. le manque de proximité avec les personnages pourrait sans doute venir de là, le contexte nous fait cependant comprendre pourquoi. J'ai aimé le lire et le recommande, cependant je ne le relirais pas nécessairement.

CHALLENGE PLUMES FÉMININES
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Camille et son fils Arthur de six ans sont autistes Asperger et hypersensoriels tous les deux.
Leur vie est faite d'expériences à mener à bien, comme par exemple supporter l'eau de pluie sur la peau.
Beaucoup de chose sont fusionnelles entre eux, presque tout d'ailleurs, mais la vie est faite de tant de difficultés pour affronter leurs peurs !
Un jour dans leur vie apparaît Aurélien qui va tenter de les apprivoiser.
Les formes d'autismes sont variées.
Ce roman nous fait entrer dans le monde de deux d'entre eux.
C'est doux et émouvant.
Les personnages sont tous beaux et attachants.
Aurélien, comme Lucile, comme Eloïse ont aussi des complications personnelles à gérer.
Il est vrai que ça fait un peu beaucoup.
Plus pas mal de clichés.
Cependant ce roman traitant d'un sujet difficile, même s'il laisse un petit goût amer et noir, est d'une lecture intéressante et agréable.
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Avec ce roman, l'autrice nous fait découvrir avec beaucoup de délicatesse et de douceur les difficultés de l'autisme dans un monde « normal » en mettant l'accent surtout sur l'hypersensibilité. Tout ce qui peut nous paraitre simple comme prendre une douche, s'habiller, prendre le bus devient alors une expérience à vivre et à apprivoiser. Comme l'expérience de la pluie qui peut être « trop » si faite trop tôt. Camille n'a pas trouvé sa place avec ses parents, ils ne se comprenaient pas, ne parlaient pas le même langage, alors Camille a créé le sien. le temps a passé et malgré les difficultés, elle s'est acclimatée et travaille dans un centre pour autistes afin de partager son expérience. Elle accompagne aussi son fils à vivre ses propres expériences. Ils vivent dans leur bulle, sans maitriser les codes de la société. Mais quand sa route croise celle d'Aurélien, un lien va se créer instantanément et il va entrer dans la bulle de la mère et de son fils petit-à-petit. L'histoire ne fait que commencer et les expériences vont s'enchainer. Sous forme de roman chorale, nous retrouvons tour à tour Aurélien et Camille qui ont chacun leur vision de leur rencontre et j'ai vraiment aimé voir leur frustration parfois commune à cause de mauvaises interprétations.

Une jolie histoire pour autant je l'ai trouvée survolée, pas assez approfondie. Les jours passent parfois les semaines sans que nous nous en rendions compte et même après un moment clés, on passe au suivant sans trop comprendre. Au fil de la lecture, nous comprenons qu'Aurélien est un homme blessé, il a dû faire face un drame dont il n'est pas encore reconstruit mais l'auteur n'abordera pas cela, elle évoquera juste l'éventualité qu'il fasse des certaines choses sans aller au bout. Les autres personnages comme Lucile et sa mère Éloïse, si importante dans le vie d'Aurélien ne sont pas assez explorées à mon sens surtout avec les révélations faites lors de l'histoire.

J'ai apprécié ma lecture fluide et rapide mais je n'ai malheureusement pas réussi à m'attacher réellement aux personnages, les bonds dans le temps m'ont déstabilisé ainsi que certains points évoqués trop rapidement à mon goût. Par contre j'ai beaucoup aimé l'épilogue où Arthur est le personnage principal. Et surtout le sujet m'a vraiment très intéressé, l'autisme est traité avec bienveillance et délicatesse et c'est ce que je veux retenir! Je remercie NetGalleyFrance et les Éditions Plon pour m'avoir permis de le lire.
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Chère Clelie,
Aujourd'hui, dans notre normalité instituée du quotidien, j'ai quelquefois l'impression que l'on se perd un peu, parce que tout se fait rapidement, de plus en plus vite, parce qu'on parcourt la vie sans y prêter attention, absorbé par la frénésie environnante, cherchant à tout maitriser, à avancer sans à-coups. Et on finit par oublier de prêter attention à ce que nous ressentons, d'écouter nos sens alors qu'ils influent, modifient, complexifient ou magnifient nos rapports aux autres. Peut-être parce qu'ils impliquent un effort d'adaptation, qu'on les voudrait uniformes entre tous, nous permettant ainsi d'évoluer en terrain connu…
Ton roman commence ce jour où Aurélien est coupé dans son élan, et dès qu'il se relève, difficilement, ses perceptions semblent s'éveiller…
Aurélien c'est celui qui voyait mais ne regardait pas vraiment, celui qui écoutait distraitement sans tout entendre, celui qui ne paraissait plus gouter à la vie, en recherche d'une vérité, qu'il n'avait pas entrevu…
Et là apercevant Camille et Hugo il se met à observer, à contempler ce duo fusionnel et hypersensible, attiré inexorablement vers eux. Lentement un lien se crée, une évidence qui intensifie la prise de conscience, et sans qu'ils ne se touchent physiquement, mais avec sensualité, la connexion s'établit, les sens sont exacerbés et tout se ressent, de plus en plus fort, la compréhension de l'autre, le sentiment de trouver sa place, un nouvel éveil des sens pour lui, une nouvelle expérience pour elle.

Ton roman, c'est un instant de douceur, une bulle qui se crée et où on se sent bien, où on veut prendre le temps, attentif à tout, à cette rencontre pleine d'espoir, ces instants de poésie, de tendresse, autorisant de nouvelles perspectives, une compréhension renforcée de soi pour être en harmonie avec l'autre, l'acceptation d'une différence qui favorise l'échange, le partage et qui autorise tous les possibles. Une si belle que j'ai aimé ressentir.

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Douceur voilà le mot qui m'est venu à l'esprit en lisant ce livre. Tout en douceur malgré des passages d'une violence exacerbée surtout quand ces scènes touchent deux hyper sensoriels.

Une histoire d'amour mais pas que. Lorsque le contact physique devient douleur, comment apprivoiser un amour naissant, comment le communiquer sans être frustré et sans frustré l'autre ? Et surtout comment l'accepter ? Telle est la question de Camille.

Une histoire de famille où Camille se bat pour prouver qu'elle peut être une mère comme les autres et qu'elle peut conserver la garde de son fils et ainsi prouver que l'autisme n'est pas un frein au développement d'un enfant.

Une histoire d'oubli où une mère va peu à peu oublier son passé, son entourage et qui décide de s'éloigner tout en faisant face à sa maladie.



Tout ces personnages sont touchants dans leurs faiblesses et leurs quête de vérité, d'amour, de confiance. Mention spéciale à Arthur, petit bout de chou qui va voir sa vie changer, qui nous met du baume au coeur et nous fait sourire, qui assiste spectateur à l'amour naissant entre sa mère et Aurélien.



Un roman feel-good mais qui ne devient jamais niais où l'absence de contact entre les deux personnages centraux, Camille et Aurélien, rend cet amour naissant bien plus sensible et vrai. Un roman où le nom d'une maladie n'est jamais prononcée mais que l'on comprend parfaitement. Ce roman permet de se faire du bien, de sourire !
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Et si on entrait dans le monde fermé de l'autisme. Clélie Avit nous ouvre une porte sur ces hypersensibles.

Ce livre, c'est une rencontre entre les personnages et le lecteur. Entre notre quotidien et celui d'un autiste. Alors, ici, les autistes ne sont pas complètement coupés du monde, mais ils apprennent,chaque minute, à vivre avec les autres et les éléments extérieurs.

Aurélien fait la rencontre de Camille mais surtout d'Arthur, 6 ans. Eux n'ont pas un regard pour lui. Aurélien est sous le charme des non-dits, d'être ensemble sans se toucher. Lui qui fuit son quotidien, sa vie, il ressent un quiétude et une envie de les protéger.

A force de trop chercher ses yeux, j'en perds son corps. Arthur s'accroupit et se glisse entre mes jambes, son pull frottant à peine le tissu de mon pantalon. Ce jeu, nous l'avons pratiqué des dizaines de fois, pour apprendre. Pour moi, c'était facile, j'ai eu trente ans de plus que lui pour me faire à l'hypersensibilité.

On ressent énormément de respect et d'amour dans les mots de l'auteur. Camille et Arthur sont attendrissants dans leur apprentissage de la vie. Leur volonté de s'ouvrir au monde et leur besoin de protection. Quant à Aurélien, on pourrait croire qu'un tel challenge soit impensable et le fasse fuir. Mais il a foi en l'avenir et surtout l'avenir avec eux.

Un très beau roman que nous offre Clélie Avit. C'est une histoire d'amour de l'autre, quel qu'il soit. Une magnifique leçon de vie.
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Je suis très ambivalente vis à vis de ce livre. Parce que d'un côté j'ai beaucoup aimé, et d'un autre, j'ai été agacée. Surtout parce que certains points sont restés totalement nébuleux pour moi…
J'ai beaucoup aimé la façon délicate et poétique d'ecrire, les passages sur l'hypersensibilité, quand un rien agresse. Ça m'a fait penser à cette enfant, ma fille, pour qui le monde est rempli de sensations violentes. Mais qui s'en sort bien mieux que dans ce livre, une fois qu'on a compris qu'il fallait tester chaque paire de chaussette avant de l'acheter pour être sûrs qu'elles seront portables, et supportables.
J'ai beaucoup aimé la petite romance qui se trame – parce que oui j'ai dit que la romance pure et dure je n'aimais pas ça, mais personne ne peut refuser une gentille histoire d'amour non? -, tout en douceur, lenteur, délicatesse, malgré la violence de l'incompréhension.
Vous savez c'est ce genre de livre où l'on se surprend parfois à avoir un petit sourire sur les lèvres pendant la lecture…
Mais pourtant, comme je le disais, il m'a agacée. La première raison, c'est le fait de dire « ces personnages sont autistes Asperger ». C'est caricatural et peu crédible par endroit. Je crois que pour parler des troubles du spectre autistique, parfois il est nécessaire de faire plus de recherches. Déjà que même les professionnels sont encore parfois dépassé, surtout dans le cas des femmes, là, c'était compliqué de s'y frotter. Après, je comprends bien que c'est un roman, et que rien n'oblige à ce que tout soit crédible. Mais si vous avez déjà lu quelques uns de mes avis, vous le savez, je suis le genre de personnes qui peut aller vérifier au cours de sa lecture d'un roman policier un point d'anatomie, pour être sûre… Donc je pinaille, je sais, mais tout de même.
Le deuxième point, c'est la construction du livre. Je ne sais pas comment travaille l'autrice, mais elle donne l'impression de n'avoir aucun plan, de laisser le livre avancer à son bon plaisir. Certains auteurs fonctionnent de cette façon sans que l'on ne s'en rende jamais compte. Dans notre cas c'est l'inverse, c'est même central au livre. Et c'est ennuyeux. D'autant plus que certains points ne sont pas clairement énoncés et que je déteste ça, je retrouve l'impression que je suis à côté de la plaque, que je ne comprends rien. A croire qu'il me faudrait un lexique, comme l'héroïne de l'histoire… (par exemple pour ceux qui l'ont lu ou le liront, je n'ai pas compris l'histoire de Caroline).
Je concluerai donc en disant que c'est un livre très intéressant, émouvant, mais que si vous êtes à deux doigts du spectre autistique, ça risque d'être un peu décevant…
Lien : https://stephalivres.wordpre..
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Dans ce roman, les chapitres alternent deux points de vue: celui de Camille et celui d'Aurélien. J'ai aimé découvrir leurs deux points de vue et j'ai trouvé une certaine harmonie entre les pensées des personnages qui ont eu l'air de se comprendre quasiment instantanément.

Si je connaissais le syndrome d'Asperger, je me suis rendue compte que je n'en connaissais qu'une facette et que c'est bien plus complexe que ce que j'avais en tête. Je ne savais pas non plus ce qu'était l'hyper sensibilité physique, à savoir ce syndrome qui fait que Camille et Arthur ressente les contacts physiques beaucoup plus forts que les autres.

Je me suis souvent demandée si ce livre était réaliste mais à l'évidence, n'y connaissant rien, j'aurais dû mal à répondre à la question et pendant ma lecture j'ai fait le choix de me laisser porter par les mots de l'auteure et de les accepter.

Cette histoire est aussi une histoire d'amour magnifique, un coup de foudre que j'ai honnêtement eu du mal à comprendre mais qui était beau à découvrir. Cette histoire me donnait envie d'y croire. On suit les personnages sur une assez courte période malgré un épilogue qui nous permet de ne pas trop rester sur notre faim.

Si les personnages principaux sont Camille et Aurélien, Arthur n'est pas en reste ainsi que d'autres personnages qui viennent parfaitement s'insérer dans cette relation naissante. Je me suis particulièrement attachée à Arthur, ce jeune garçon qui vit le monde extérieur comme une agression mais qui est tellement clairvoyant sur ce qui l'entoure. Je pense que le livre aurait pu aller un peu plus loin par moment et exploiter encore un peu plus les relations avec certains personnages secondaires.

Si ce livre n'a pas été un coup de coeur, c'est parce que j'ai eu l'impression de passer à côté de certaines choses, des choses tellement subtiles que je ne voyais pas forcément où l'auteure voulait en venir. J'ai aussi eu l'impression de cumuler les sujets par moment. Ça reste néanmoins un très beau roman, bien écrit, qui m'a donné l'impression d'entrer dans une bulle qui a su m'émouvoir.
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Camille élève seule son fils Arthur, six ans. Ils sont tous les deux diagnostiqués “syndrome d'Asperger”, c'est-à-dire autistes hypersensibles. Un jour, Aurélien les croisent dans le bus, en rentrant du travail. Intrigué par cette relation mère-fils peu commune, il aimerait rentrer en contact avec eux, mais comment faire ?

C'est un roman à deux voix. L'alternance de narration entre Aurélien et Camille apporte deux points de vue. Camille et Arthur ont une vision du monde très différente de la nôtre. Aurélien va devoir apprendre à les comprendre.

Des opposés qui s'attirent ? C'est bien plus que cela. L'immersion dans cette hypersensibilité sensorielle est réussie !
Doucement, le lecteur entre dans cette idylle particulière, dans cette bulle. Il est impératif de se sensibiliser à l'autre, avant de vouloir entrer dans sa vie. La tolérance est le maître mot de ce roman. Et Aurélien le symbolise à la perfection.

Relations avec l'extérieur, nouvelles expériences, tout y est, avec cette pointe de poésie et de tendresse.

Avec ce roman, Clélie AVIT traite le syndrome d'Asperger avec délicatesse ; le coeur devient une “guimauve”.
La prochaine fois que je me retrouve sous une averse je ne vivrais pas cette “expérience de la pluie” de la même façon. Une belle leçon de tolérance.
Lien : http://insomnielivresque.fr/..
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