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Critique de Mouche307


Dans l'immédiat après-guerre, le village de Blémont est aux deux-tiers en ruines et les cafés sont réquisitionnés pour servir de salles de classes pendant les heures creuses. Léopold, ancien lutteur de foire devenu patron du Café du Progrès se prend ainsi de passion pour Andromaque grâce aux cours qui ont lieu devant son zinc. La guerre passée a assigné à chacun son rôle et sa place, et la chasse aux anciens collabos est ouverte, l'occasion de montrer la lâcheté en chacun, quelle que soit l'étiquette dont il se revendique (communiste, ingénieur, commerçant, professeur...). Écrit en 1948, ce roman est en lien très fort avec son époque, et montre les accommodements de chacun sous un jour peu flatteur. Peu d'ironie ou de second degré dans la narration (au contraire de la jument verte), mais un portrait acide des contemporains de l'auteur, que nous serions bien en peine de juger.
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