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Critique de patlam
Afin de se plier aux traditions et à la volonté de son père, sénateur d'Aquilon, Pénélope accepte de s'unir à Richard, fils d'un ministre aussi ambitieux que fourbe. Pour fêter l'évènement, la famille Edenbrooke embarque à bord du Gloria, le plus majestueux dirigeable du royaume. Pourtant, la croisière paradisiaque va brusquement se transformer en un véritable cauchemar. Seule rescapée de la catastrophe, échouée sur une terre peuplée, selon les dires, de barbares sanguinaires que les Aquilonniens méprisent et harcèlent depuis toujours, Pénélope va découvrir avec effarement que tous ses repères, ses croyances et sa vision du monde sont sans doute biaisés.
Fondé sur un ensemble d'îles rocheuses qui flottent en plein ciel et sont reliées entre elles par un réseau de passerelles, l'état d'Aquilon est soigneusement dépeint tant sur le plan visuel que technique. Sur ces iles, chaque citoyen appartient à une classe déterminée par sa naissance sans véritable espoir d'évolution dans cette société plus qu'inégalitaire alors que les « terrestres » sont pour leur part, dépouillés et massacrés sans états d'âme. Nanie Bai construit une intéressante duologie qui associe descriptions d'un univers steampunk fabuleux, machinations, trahisons et secrets infâmes mais aussi examens de conscience et ouverture aux autres. Elle se penche avec pertinence sur les iniquités sociétales, la tyrannie des traditions, l'oppression des minorités comme sur la place dévolue aux femmes dans la société à travers les époques. Les personnages, y compris les seconds rôles, sont complexes, parfaitement élaborés, avec de forts caractères et une conception spécifique de l'existence. Il aurait été intéressant que Nanie Bai nous en dévoile davantage sur cet univers aussi séduisant qu'original. On peut dès lors juste regretter l'absence d'explications sur les origines de ce monde comme sur le développement et le cadre de vie de la population terrestre alors qu'elle s'attarde inutilement sur les ébats sexuels de Pénélope et Thomas qui ne présentent aucun intérêt. Avec d'ultimes rebondissements, le final, bien qu'un peu rapide et convenu, parachève cette saga à la perfection. Une agréable découverte offrant une lecture plaisante, imaginative et rythmée.
Fondé sur un ensemble d'îles rocheuses qui flottent en plein ciel et sont reliées entre elles par un réseau de passerelles, l'état d'Aquilon est soigneusement dépeint tant sur le plan visuel que technique. Sur ces iles, chaque citoyen appartient à une classe déterminée par sa naissance sans véritable espoir d'évolution dans cette société plus qu'inégalitaire alors que les « terrestres » sont pour leur part, dépouillés et massacrés sans états d'âme. Nanie Bai construit une intéressante duologie qui associe descriptions d'un univers steampunk fabuleux, machinations, trahisons et secrets infâmes mais aussi examens de conscience et ouverture aux autres. Elle se penche avec pertinence sur les iniquités sociétales, la tyrannie des traditions, l'oppression des minorités comme sur la place dévolue aux femmes dans la société à travers les époques. Les personnages, y compris les seconds rôles, sont complexes, parfaitement élaborés, avec de forts caractères et une conception spécifique de l'existence. Il aurait été intéressant que Nanie Bai nous en dévoile davantage sur cet univers aussi séduisant qu'original. On peut dès lors juste regretter l'absence d'explications sur les origines de ce monde comme sur le développement et le cadre de vie de la population terrestre alors qu'elle s'attarde inutilement sur les ébats sexuels de Pénélope et Thomas qui ne présentent aucun intérêt. Avec d'ultimes rebondissements, le final, bien qu'un peu rapide et convenu, parachève cette saga à la perfection. Une agréable découverte offrant une lecture plaisante, imaginative et rythmée.
