Tu vis dans un monde de cauchemar. Un monde où les minutes s'envolent, perdues à jamais. Un monde où chaque geste du quotidien devient source d'interrogation, de doute. J'essaie d'être ton pilier, d'être là pour te rassurer ...
« Il n’existe rien de constant si ce n’est le changement. »
Bouddha
La femme c’est Babel et labyrinthe. Si vous la laissez réfléchir vous êtes perdu. Souvenez- vous en : cœur chaud tête froide. L’a b c du séducteur.
L’Ombre du vent.
Aujourd’hui, j’embrasse les possibles qui se dessinent, mes élans vers les autres sont simples, naturels. Sans faim, sans nécessité.
Pleins de liberté.
Les autres me sauvent.
Par les morceaux de leurs existences saisis au vol, par ces fils qui se nouent et se dénouent.
Le multiple et l’unique.
Ces pensées me bercent. Le sommeil m’emporte.
Certains ont besoin d’être à deux pour former un tout. Mais il faudrait d’abord que je forme un tout moi-même…
- Tu ne sais pas laisser le silence s'installer. Pourtant, c'est dans le silence qu'on arrive à dire certaines choses.
Garder son confort et mentir, voila la solution la plus répandue. Ne pas bousculer les habitudes, surtout pas. Mais chercher ailleurs ce qui manque, plutôt que de se demander simplement d'où ce manque peut bien provenir.
Dans une relation, chacun est entre les mains de l'autre. On peut prendre soin de son hôte, le saisir avec délicatesse, lui prodiguer de l'affection. Parfois, on en réalise pas à quel point ce que l'on tient est précieux et fragile... On le malmène, on l'écrase. C'est seulement lorsque sa possession est partie, laissant les doigts ensanglantés, que l'on prend conscience de sa propre cruauté. De ce que l'on a perdu.
Ces autres me font peur. Les déchirements m'ont trop amochée. J'étais si insouciante pourtant, si naïve. J'ai cru tant de paroles empoisonnées, creuses, parce que je voulais qu'elles soient la vérité. Et maintenant, voilà ce que je suis devenue. Une sauvage. La femme émerveillée, si simple et liante, a érigé une cuirasse.
Ces groupes d'amis sont ou ont été liés à Tim ou à John. Les revoir, c'est toujours laisser le passé refaire surface, sans crier gare. Certains sont presque mariés, d'autres se déchirent, d'autres refusent toute forme d'engagement. Ils prennent des voies souvent prévisibles, parfois inattendues. Quand nous nous revoyons, nous échangeons des anecdotes, ressassons nos souvenirs en riant. Le passé est le seul pont qui nous relie. Un pont artificiel, que l'on n'ose pas démolir.