On cherche peut-être le relationnel là où il n'a plus lieu d'être.
Il y a une méthode simple, lorsque l’on souhaite en dire le moins possible sur soi. Il faut poser des questions aux gens. Ravis de pouvoir monologuer sur leur personne, ils vous fichent la paix. Cela fonctionne à tous les coups.
Le passé est le seul pont qui nous relie. Un pont artificiel, que l'on n'ose pas démolir
Ce que nous sommes, ce que nous avons construit tient à si peu de chose.
La vie va de pair avec des blessures. Il faut simplement accepter cette éventualité et prendre conscience des situations dont on sort indemne.
-J'ai besoin d'être seule, je crois. De ne pas vivre avec quelqu'un pour être avec quelqu'un. De m'affranchir de la dépendance affective. Certains ont besoin d'être à deux pour former un tout. Mais il faudrait d'abord que je forme un tout avec moi-même...
À voir tous ces couples qui se trompent, ces routes prétendumment tracées à deux, le découragement s'abat. Comment se borner à regarder pendant des années dans la même direction ? Comment s'efforcer de vouloir la même chose ?
Garder son confort et mentir, voilà la solution la plus répandue. Ne pas bousculer ses habitudes, surtout pas. Mais chercher ailleurs ce qui manque, plutôt que de se demander simplement d'où ce manque peut bien provenir.
Les histoires répétées sont notre faiblesse. La difficulté c'est de les identifier, puis d'en sortir.
« Quand même, papi est parti depuis longtemps. Il faut qu’il revienne. »
Il n’est plus de ce monde depuis plusieurs années. Inutile de te le rappeler. Faire comme si de rien n’était. Le temps est aboli dans ton esprit. Tout semble confus. L’instant que nous venons de partager n’existe plus. Il est englouti dans les limbes de ta mémoire défaillante, de ta mémoire déréglée.
Depuis plus d’un an, voilà ce que je fais de ma vie. Voilà qui je suis. Une déterreuse de tromperies. Je plonge les mains dans les secrets pour les tirer à la lumière du jour. Et pour cela, je dois en devenir un à mon tour.