Anna est retenue prisonnière par la voisine de sa mère. Elle finira par s'échapper pour vivre comme une marginale accédant malgré tout à un des plus beaux cadeaux de la vie.
Anna est la narratrice de cette étrange histoire, de ce conte de fées tout en noirceur, dont j'ai eu du mal à apprécier le versant positif : moins pire que pire n'est pas français.
Parce que le parcours de la narratrice est fortement atypique, le récit tient en haleine. Je regrette néanmoins que certaines parties soient peu crédibles, notamment le haut niveau de langage utilisé lorsqu'elle s'échappe alors qu'elle a été coupée du monde pendant ses premières années, l'anonymat de cette enfant devenue adulte dans un pays dominé par l'administration (je pourrais être plus explicite mais ce serait divulgacher l'intrigue).
J'ai lu depuis
Avec elle que l'auteure a écrit en partenariat avec
Amélie Antoine qui a signé
Sans elle. Un projet très intéressant bien construit et d'une forte fluidité narrative.
De ce fait, même si je trouve quelques incohérences dans ce premier roman, je vais continuer à découvrir
Solène Bakowski.
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