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Critique de michfred


Madame Jules , Clémence de son prénom, semble être le parangon de la bonne épouse: amoureuse, fidèle, tendre ..... et si jolie!

Mais Auguste de Maulincour , qui en est tombé amoureux, découvre dans cette femme exemplaire un mystère, une faille: quel est cet homme patibulaire au bras duquel il l'a croisée dans une rue mal famée? Il l'interroge: elle se dérobe, elle ment.

Il enquête, il la suit, la poursuit..De terribles accidents, étrangement, lui adviennent. Il en meurt. Sa curiosité entraîne une succession de catastrophes et de morts.

Un récit hautement mélodramatique mais là n'est pas l'intérêt de Ferragus: on aime ce curieux roman pour ses croquis parisiens, pris sur le vif et primesautiers, avec ses rues, ses maisons, ses concierges et ses petits métiers, ses travaux en cours qui voient se démolir de vieux quartiers mal famés et se construire de luxueux hôtels particuliers. On l'aime pour ces "crayons" de personnages interlopes, de Ferragus à Ida, qu'on croirait échappés de la plume d'un Daumier.

On l'aime surtout pour la silhouette inquiétante et farouche du vieux Ferragus, chef des Treize - une société secrète qu'on retrouvera dans plusieurs récits de la Comédie humaine- et qui nous offre ici l' image contradictoire d'un Commandeur de la Vengeance et d'un Christ de la paternité, étrangement réunis dans le même corps...

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