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Critique de PtitVincent


Auguste de Maulincour, amoureux de Clémence Desmarets, constate que celle-ci rend souvent visite à un inconnu. Or la réputation de Clémence est sans tâche : épouse fidèle et amoureuse, on ne lui connait pas d'amant. Et alors qu'il voudrait justement l'être, l'amant, Auguste va prévenir monsieur Desmarets des visites suspectes de son épouse. le couple est pourtant une anomalie dans la grande bourgeoisie parisienne : un couple né de l'amour où la fidélité et la confiance règnent. Alors qui est ce Ferragus que Clémence va si souvent voir ? D'autant plus que la dame refuse d'expliquer à qui que ce soit ces rencontres avec le vieil homme.
Le personnage éponyme du roman est pourtant loin d'être le sujet principal du livre. La crise que connait le couple, cette confiance brisée par un homme qui salit l'honneur de Clémence (alors qu'il ne rêvait que de le faire lui-même !), les rumeurs qui salissent la réputation d'une femme dans les milieux parisiens sont ainsi agrémentés d'un suspens (rare chez Balzac), de morts louches voire d'un mystère que l'on est plus habitué à trouver chez Alexandre Dumas.
Premier opus de la Trilogie des Treize, Honoré de Balzac nous signifie ici que derrière les apparences existe une autre réalité, des forces occultes, des sociétés secrètes qui dirigent le monde (ou tout du moins la capitale). Mais ce côté théorie du complot reste discret face aux descriptions saisissantes d'un Paris plus vrai que nature, des quartiers mal famés à celui de la Bourse avec de nombreux personnages secondaires hauts en couleurs.
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