Je suis toujours fasciné par la forme que prend les comparaisons utilisées par
Balzac. Je les considère comme l'une des manifestations de son génie. Au début de
Ferragus, il compare Paris et ses gens à un «grand homard». le homard a des pinces puissantes. Il coupe. Il agrippe fortement tout ce qu'il attrape. Mais ne relâche pas aussi facilement. C'est un petit défaut chez lui. Il broie et brise sans distinction. La ville et la société font de même.
Ne pas oublier le fameux homard
De Nerval! C'était, j'imagine, un temps où les homards, ceux «qui savent les secrets de la mer», avaient la cote.
Commenter  J’apprécie         90