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Critique de Diomedeine


L'oppression masculine, à mort.
Que de films d'horreurs se tournent, dans leurs têtes, les êtres opprimés, sans grande culture et dans l'isolement où ils se trouvent !
C'est la première partie qui m'a captivée et la mécanique de la terreur psychologique, éprouvée par la tres jeune Jeanne, mariée à un duc quinquagénaire, au 16è siecle, décortiquée dans le détail, au travers d'étonnante tournures de phrases (comment la phrase retombe-t-elle sur ses pattes ?). le passage cité dans le résumé éditeur est bien représentatif.
Misere de la condition de la femme... noble. Brutalité, bêtise et lâcheté, côté du comte, que ses malheurs en amour, du fait de sa laideur, ne parviennent pas à rendre sympathique.
Quelques excellentes personnes - parmi les manants. Belle description d'un "rebouteur" passionné de science  mais obligé, selon Balzac, à la mélanger à la magie pour garder sa clientèle.
Quant aux amours des jeunes gens en seconde partie, cela m'a guère intéressée. Balzac y fait l'apologie de l'ignorance comme mode d' "éducation" des filles. Ne m'a pas trop captivée non plus le dénouement de cette histoire.
J'ai aimé les descriptions : la chambre de Jeanne, la vue depuis la croisée où se tient Etienne, la lune et l'océan, la robe, le cou, le visage et les oreilles de Gabrielle...
Une récréation pleine de style.
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