Après ma lecture des Diaboliques de Barbey d'Aurevilly, j'ai eu envie de rester parmi les classiques et de choisir une valeur stylistique sure. Cette nouvelle
De Balzac, dont le résumé annonçait une histoire d'amour impossible, correspondait tout à fait à cette envie.
En termes d'amour impossible et mortelle, j'ai été parfaitement servie, mais n'ai à vrai dire pas compris comment :
Balzac semble lancer plusieurs fausses pistes potentielles pour expliquer l'impossibilité d'amour pour le couple central, mais aucune n'aboutit véritablement, et la mort finale m'échappe. Heureusement, cette intrigue bancale a été compensée pour moi par la peinture des personnages :
la fille aux yeux d'or a bien sûr été parée de tous les attributs mystérieux propres à susciter la fascination ; quant au héros masculin de ce drame, il correspond parfaitement au type du libertin du 18e siècle, dans ses moindres détails. Par ce caractère, il correspond également tout à fait à l'état d'esprit parisien décrit par
Balzac en ouverture de son texte.
Cette nouvelle ne compte sans doute pas parmi les meilleurs textes
De Balzac, mais fut l'occasion d'un moment de lecture plaisant.
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