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Critique de Allantvers


Encore un petit bijou de cruauté bien méritée, qui fait le pendant inversé à la Maison du Chat-qui-pelote lu juste avant: les deux se complètent merveilleusement.

Rien n'est assez beau pour la donzelle héroïne de cette longue nouvelle, dont le Papa a fortement ramé tout au long de sa vie pour construire sa fortune post-napoléonienne. Aussi, quand l'heure vient de la marier, garde-t-elle même amoureuse ses réflexe de caste et de patricienne capricieuse: mauvais calcul.
Là où l'on plaignait à grand coeur la tendre jouvencelle de "La Maison..." mal préparée aux moeurs des castes supérieures, on se régale à tacler d'un "Bien fait!" cette petite grue à travers laquelle Balzac s'en vient souffleter la rigidité de l'esprit de caste des nantis.
Jouissif et, comme toujours, follement bien écrit.
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