Balzac nous transpose au XVIIe siècle dans le monde artistique des peintres. Un jeune homme alors inconnu, Nicolas Poussin, discute avec deux autres de ses pairs : Porbus et un personnage un brin mystérieux, haut en couleurs, maître Frenhofer. Porbus vient de peindre
Marie L'Egyptienne mais aussi beau et intéressant que soit ce tableau, Frenhofer ne peut s'empêcher d'y mettre sa touche, au point que la toile est sublimée. Il leur explique qu'il est en train d'achever un tableau un peu particulier, La belle Noiseuse, un chef-d'oeuvre. Cependant, pour cela, il lui faudrait comme modèle une femme parfaite…
J'ai déjà eu l'occasion de le dire, je préfère nettement
Balzac dans ses
nouvelles que dans ses romans. Et là encore, cela s'avère vrai. le lecteur plonge dans cet univers pictural, se régale avec ce peintre génial ou fou (c'est selon) qu'est Frenhofer. Celui-ci veut comprendre tous les rouages de la création et faire une peinture plus vivante que nature.
Entre moments sensuels et passages culturels et philosophiques, nous nous transformons, en l'espace de quelques pages, en un disciple du peintre… mais attention à la chute !
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