Dans ce roman, j'ai retrouvé le
Balzac des descriptions et des portraits réalistes, des descriptions de lieux qui sont comme le reflet des êtres qui les habitent, des portraits qui mêlent réalisme et imagination (un homme d'imagination aurait pu prendre cette vieille tête pour quelque silhouette due au hasard, ou pour un portrait de Rembrandt, sans cadre). C'est aussi le
Balzac observateur attentif de sa société, habitué à soulever les apparences pour faire apparaître la vérité des âmes (S'il est dans cet hospice au lieu d'habiter un hôtel, c'est uniquement pour avoir rappelé à la jolie comtesse Ferraud qu'il l'avait prise, comme un fiacre, sur la place)
Roman sombre et cruel, ce Colonel Chabert est sans doute un bel exemple de l'art
De Balzac condensé en un peu plus de cent pages.
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