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Critique de Saint-Luc


Pour être balzacien, on n'est pas forcément un inconditionnel de tous les opi de la comédie humaine.
Ainsi du colonel Chabert;
Pourquoi ?
Parce que le personnage n'est pas "aimable" au sens littéral, qu'il se défend mal et que surtout à la fin il ne se défend plus.
Le seul acteur pour lequel on puisse avoir de l'admiration dans ce roman est Maître DERVILLE, l'avoué honnête, le juriste méprisant souverainement sa cliente, qui lui fait horreur.
Mais on peut aussi avoir une autre approche du Colonel Chabert, peut-être la plus sympathique: voici un homme qui adopte sur le tard de sa vie une attitude de renoncement aux choses matérielles, trouve une voie kharmique qui peut s'apparenter à la sagesse de Boudha.
Reste qu'à l'époque d'Honoré, une telle attitude n'était pas dans les moeurs, et qu'il n'a certainement pas souhaité montrer ceci.
Le secret de ce roman, le vrai, le seul secret, c'est la haine de la femme, de sa cruauté, de sa duplicité, de sa soif d'accaparement, cette haine que Balzac n'a jamais cessé d'éprouver et qu'il exhale ici à plaisir.
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