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Critique de koalas


koalas
23 septembre 2023
Pons est un vieux musicien de boulevard qui aime plus que tout la bonne chère et chiner dans les bric-à brac. le logement qu'il partage avec son ami Schmucke, un autre musicien, ressemble à s'y méprendre à un cabinet de curiosité. Les deux "casse-noisettes" célibataires sont chouchoutés par Madame Cibot, leur concierge , une "grosse dondon" qui a poil au menton. Tout pourrait aller dans le meilleur des mondes sauf que Pons n'est plus le bienvenu à la table bien garnie du président Camusot, un riche marchand de soierie dont il est le cousin germain de la première épouse (dans quel bazar s'est il fourré !). La nouvelle femme du bourgeois n'a de cesse de le vexer, elle ne peut plus le voir en peinture et pire lui impute l'échec du mariage de sa fille. C'en est trop pour le pauvre Pons qui tombe gravement malade. Alité, son entourage parle alors de son héritage et là abracadabra sa caverne d'Ali Baba rempli d'oeuvres d'art ouvre la porte aux vautours...
D'abord paru en feuilleton dans le quotidien le Constitutionnel du mois d'octobre 1846 au mois de mars 1847, le cousin Pons appartient à la série des Scènes de la vie parisienne. Il constitue la deuxième partie des Parents pauvres après la Cousine Bette. le cousin Pons offre un beau tableau de la comédie humaine ! Si j'ai ri le plus souvent "jaune" des personnages rapaces que Balzac prend un malin plaisir à caricaturer (quoique), en revanche, j'ai eu de la peine pour le candide Schmucke dont je n'ai point tout compris son fort accent germanique . Après ce pauvre cousin Pons, je vais lorgner du coté de la cousine Bette en espérant qu'elle ne le soit pas trop...
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