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Jacques Thuillier (Préfacier, etc.)André Lorant (Auteur de la postface, du colophon, etc.)
EAN : 9782070344864
448 pages
Gallimard (06/09/2007)
  Existe en édition audio
3.91/5   381 notes
Résumé :
Ouvrage pessimiste, roman noir où se déploient dans leur hideur un univers cruel, une jungle hantée par des fauves inquiétants, Le Cousin Pons nous présente un monde criminel, en haut comme en bas, du salon à la loge de concierge.
Au beau milieu de ce siècle sordide, Sylvain Pons prend rang parmi les martyrs ignorés dont La Comédie Humaine met en scène les souffrances inconnues, les tortures infligées " aux âmes douces par les âmes dures, supplices auxquels s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (37) Voir plus Ajouter une critique
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Pons est un vieux musicien de boulevard qui aime plus que tout la bonne chère et chiner dans les bric-à brac. le logement qu'il partage avec son ami Schmucke, un autre musicien, ressemble à s'y méprendre à un cabinet de curiosité. Les deux "casse-noisettes" célibataires sont chouchoutés par Madame Cibot, leur concierge , une "grosse dondon" qui a poil au menton. Tout pourrait aller dans le meilleur des mondes sauf que Pons n'est plus le bienvenu à la table bien garnie du président Camusot, un riche marchand de soierie dont il est le cousin germain de la première épouse (dans quel bazar s'est il fourré !). La nouvelle femme du bourgeois n'a de cesse de le vexer, elle ne peut plus le voir en peinture et pire lui impute l'échec du mariage de sa fille. C'en est trop pour le pauvre Pons qui tombe gravement malade. Alité, son entourage parle alors de son héritage et là abracadabra sa caverne d'Ali Baba rempli d'oeuvres d'art ouvre la porte aux vautours...
D'abord paru en feuilleton dans le quotidien le Constitutionnel du mois d'octobre 1846 au mois de mars 1847, le cousin Pons appartient à la série des Scènes de la vie parisienne. Il constitue la deuxième partie des Parents pauvres après la Cousine Bette. le cousin Pons offre un beau tableau de la comédie humaine ! Si j'ai ri le plus souvent "jaune" des personnages rapaces que Balzac prend un malin plaisir à caricaturer (quoique), en revanche, j'ai eu de la peine pour le candide Schmucke dont je n'ai point tout compris son fort accent germanique . Après ce pauvre cousin Pons, je vais lorgner du coté de la cousine Bette en espérant qu'elle ne le soit pas trop...
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Je n'avais pas lu De Balzac depuis bien longtemps et le début fut difficile, voire laborieux. le cent premières pages ont plus été une torture qu'un plaisir, en me demandant si je comprenais quelque chose, à travers les petites histoires de chacun, le portrait de ces deux hommes que sont Pons et Schmucke puis une ambiance assez triste, autour de l'art et des artistes.
Puis peu à peu, j'ai compris: Balzac installe le décor, pose les fondations pour faire exploser la maison! Au milieu, l'histoire s'emballe et on assiste à un véritable roman policier, où le récit vous porte et où vous ne pouvez plus décrocher.
Le problème, c'est qu'on s'est pris de sympathie pour certains personnages et la fin en n'est que plus douloureuse. Et là, on comprend : Balzac nous a mené par le bout du nez pour nous dépeindre l'horreur d'un meurtre prémédité, avec tout ce que l'âme humaine peut avoir de noirceur et de calcul. Les portraits des affreux est magnifique de précision et de profondeur. L'émotion est au rendez-vous, on souffre à la place de ce pauvre Schmucke.
Un roman difficile, exigeant mais une révélation de subtilité!
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Ah les salauds...!
Tous, ils s'y mettent tous sur le dos de ce pauvre cousin Pons, pauvre de fortune dont le peu qu'il a eu aura été consacré à sa passion des objets d'art patiemment accumulés, et pauvre aussi de complexion et de rouerie face à l'ensemble de son entourage qui chacun à sa manière ourdira contre lui pour le spolier de son trésor : la famille qui l'avait rejeté, son horrible concierge, notaires et avocats véreux, tous plus avides et laids les uns que les autres.
Seule déchirante lumière dans ce cloaque, le brave Schmucke, son indéfectible ami, qui sera le seul à pleurer sur la dépouille du cousin Pons et que les vautours dépouilleront à son tour.
Une magnifique tranche de comédie humaine que nous offre là le grand Balzac, et pas des plus reluisantes!
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Le cousin Pons est "le parent pauvre" de la cousine Bette. Là où le premier est profondément bon, la deuxième incarne la méchanceté et le vice. Il faut avoir lu ces deux romans pour bien saisir l'intérêt de cette section de la Comédie Humaine.
Pons fait partie d'une famille qui le méprise et qui ne voit en lui qu'un pique-assiette aussi indésirable que peut l'être un rat dans un garde-manger.
Moqué et humilié, il n'en devient pas moins intéressant lorsqu'on s'aperçoit que son héritage pourrait représenter une véritable fortune.
Seul Schmucke est un ami qui n'en veut pas à son argent et qui dépérit à mesure que Pons souffre.
C'est un roman coup de poing que nous offre ici Balzac en présentant des personnages hantés par l'avidité et le vice.
Pons est un Père Goriot sans enfant qui croit en l'amour des siens et en la bonté de ceux qui l'entourent. Encore une illusion perdue dans l'oeuvre De Balzac.
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Le cousin Pons est un vieil homme tout simple. Il aime la bonne nourriture, c'est là son péché mignon et se laisse inviter par sa famille éloignée. Il sait quand planifier ses visites, il sait aussi se montrer un convive discret qui ne dérange personne. Hélas un jour, quelques commentaires le vexent et il décide de stopper ses relations avec sa famille. Il se lie d'amitié avec un vieil allemand célibataire lui aussi, et décident d'habiter ensemble.
Le cousin Pons a toujours été collectionneur, son musée comporte des pièces de grande valeur. Sa famille et son voisinage se rendent compte de l'intérêt des ces oeuvres. Commence lors une guerre d'usure où la fausseté, le mensonge et la vilenie s'entrecroisent.






PERSONNAGES

Le cousin Pons : Cousin germain de la première épouse de monsieur Camusot, le riche marchand de soierie, Pons, devient le cousin pauvre pris en amitié par la tribu des Camusot et notamment par le président Camusot. Cette affection n'est pas partagée par son épouse, la présidente Camusot, née Thirion et qui exècre le petit cousin de son mari. Pons, bonne âme timide et naïf devient rapidement son souffre-douleur. Les railleries de madame de Manerville envers Pons sont connues de toute la maison et de son personnel et le mépris qui lui est témoigné est général.

L'agonie du vieillard commence après l'échec des projets de mariage de Cécile, la fille des Camusot, avec un riche banquier. La présidente impute cet échec à Pons et le bannit de sa société et du monde. Déshonoré et humilié, il est la honte de toute une société – l'organisme du vieillard ne résiste pas à cette attaque et il tombe malade. Son état de mortification ne lui permet pas de quitter le lit. Dès ce moment, il est livré par la force des choses à la rapacité des natures cupides qui se groupent autour de son lit, et qui, dans l'histoire, ont pour instruments les passions les plus virulentes : celle d'un collectionneur de tableaux d'art, l'avidité de l'avocat Fraisier, la vénalité de l'auvergnat Rémonencq capable de tout pour s'enrichir, les rêves d'ambition et de notoriété nourris par le docteur Poulain, le souhait de la concierge d'hériter de son locataire, le désir pour la présidente d'hériter de ce cousin pour bien marier Cécile.

Le seul ami de Pons est le pianiste Schmucke qui n'est autre qu'un deuxième Pons. Il ne sera pas à armes égales pour lutter contre la bande des loups cerviers.

Schmucke : Professeur de piano et ami de Pons. Leur connaissance date de 1834 lors d'une distribution de prix. Réciproquement confidents et très complémentaires sont des frères l'un pour l'autre – une particularité toutefois : Schmucke est aussi distrait que Pons est attentif. Pianiste allemand, Schmucke, à l'instar de son ami Pons, est tout coeur et naïveté. Cette naïveté ajoutée à sa bonne âme, l'empêcheront de voir les ennemis qui gravitent autour de Pons et dont il sera lui-même la dupe.

Amélie Camusot : Madame de Marville est l'épouse du président Camusot, le petit cousin de Pons. Fille des sieur et dame Thirion, elle a hérité à leur mort de cent cinquante mille francs.

Petite femme sèche au front busqué et à la bouche rentrée, elle rêve d'une destinée glorieuse qui tarde à arriver pour son mari. Elle a du ressentiment envers son beau-père, l'ancien marchand droguiste et ancien président du tribunal de commerce, qui est devenu député, ministre, comte et pair – elle ne lui pardonne pas de s'être fait nommer, à la place de son fils, le député de son arrondissement.

Sa fortune modeste par rapport à celles des familles bourgeoises qui évoluent dans sa sphère sociale, constitue une blessure supplémentaire à son amour propre – notamment, du fait, que la dot de Cécile, qui s'élève à cent mille francs est insuffisante pour la bien marier. Cécile est toujours fille à 23 ans, et la présidente désespère de lui faire un beau mariage d'argent.

Femme de tête, aigrie, dont la domination est absolue au logis, elle arbore naturellement un air dédaigneux – elle se veut âpre et sèche pour obtenir, par la crainte, l'abnégation et la soumission de tous ceux qui ne se plient pas à ses désirs. Mordante à l'excès, elle exècre Pons le cousin pauvre. Elle décharge ses frustrations sur le vieillard en qui elle trouve un bouc émissaire.

Cécile : Fille unique du président et de la présidente de Marville, elle est l'icône et l'idole de sa mère qui lui concède tout. Elevée en enfant capricieuse et gâtée, Cécile, ne peut espérer, trouver dans le monde un beau parti eut égard à sa dot modeste. Pons, qui aime sa nièce, présente le banquier Fritz Brunner à la famille comme futur mari de Cécile. Un mariage est arrangé qui sera malheureusement annulé au grand désespoir de Cécile et de sa famille. C'est là que le drame de l'histoire prend sa source.

Fritz Brunner : Né à Francfort-sur-Mein, Fritz Brunner est le fils d'une mère juive convertie et de Gédéon Brunner, célèbre aubergiste. le jeune Fritz perd sa mère à l'âge de douze ans. Il vit sous la tutelle de son père. La fortune léguée par sa mère est placée sous la surveillance de son oncle maternel Virlaz. le père se remarie et la nouvelle épouse prend le petit Fritz en aversion. Ne pouvant avoir d'enfant, et jalouse de l'héritier de feu la belle madame Brunner, elle devient une marâtre pour le jeune Brunner.

Dispendieuse, la seconde madame Brunner meurt après avoir ruiné l'aubergiste. Rejetant la faute de tous ses malheurs sur son fils, Gédéon renie Fritz qui, jeune adulte, part retrouver son ami Wilhem à Strasbourg. Wilhem recueillera Fritz à qui il offrira, outre son amitié, l'asile, l'entretien et la nourriture. de là, recommandés par Graff, ancien premier garçon de Gédéon devenu maître de l'hôtel du Rhin, ils vont à Paris, où Fritz entre comme commis chez les frères Keller, banquiers. Wilhem, quant à lui, trouve une place en qualité de teneur de livres chez le frère de Graff, célèbre tailleur. Il prend un deuxième engagement comme flûtiste dans l'orchestre dirigé par Pons. Ces débuts dans la vie difficiles apprennent aux jeunes gens la valeur de la fortune, le sens de l'économie, le monde et la vie. A la mort de Gédéon Brunner, un des fondateurs des chemins de fer badois, les bénéfices laissent quatre millions à son fils sans compter les biens immobiliers acquis par le père.

Fritz achète une maison de banque et fait partie des riches bourgeois. Pons propose Fritz à la Présidente Camusot comme parti pour sa fille. Après les premières entrevues d'usage, très prometteuses, entre les amants, des projets de mariage sont élaborés pour que la cérémonie se fasse dans les meilleurs délais. A quelques jours du mariage, un événement tragique vient annuler le mariage. Humiliée devant le monde, la présidente tient Pons pour responsable de la situation. Elle met le vieil homme au ban de la société et le banni définitivement de sa maison.

Ce jugement constituera l'arrêt de mort du vieillard.

Le Président Camusot de Marville : Fils du riche marchand droguiste, ancien président du tribunal de commerce, député, ministre, comte et pair de France. Président de Chambre à la Cour royale de Paris, il est le seul vrai petit cousin de Pons.

Petit homme gros, il est le fils du premier mariage de Camusot. La deuxième madame Camusot est une demoiselle Cardot qui aura également un fils. Camusot pour se distinguer de son père et de son frère du second lit, ajoute à son nom la terre de Marville dont il est propriétaire.

Madame Cibot : Ancienne écaillère du restaurant le Cadran Bleu et alors réputée pour sa beauté, elle épouse par amour Cibot …et de belle écaillère devient concierge de la maison dans laquelle sont logés Pons et son ami Schmucke. Madame Cibot arrondira ses fins de mois, en devenant la « bonne fée du logis » des deux vieillards. En effet, elle s'occupe de leur ménage et de leurs repas et devient indispensable aux deux casse-noisettes. Avertie de la valeur de la collection d'art de Pons, elle complotera avec Rémonencq, le docteur Poulain et l'avocat Fraisier, un plan machiavélique pour se faire coucher sur le testament du vieil homme malade et s'emparer, avec ses acolytes, de ses oeuvres d'art. Elle séquestrera le vieillard –sa malveillance et ses mauvais traitements précipiteront le vieil homme malade vers une mort certaine.

Elie Magus : Riche marchand et collectionneur d'oeuvres d'art. Avare à l'instar de son ami feu Gobseck, il a la passion des oeuvres les plus rares et les plus belles. Passionné tout autant que Pons des belles oeuvres, il est en concurrence directe avec lui. Il profitera de l'état de faiblesse et d'amenuisement du vieillard pour s'emparer à vil prix, et avec l'aide de la Cibot, des plus belles toiles de Pons.

Rémonencq : Ferrailleur-brocanteur, marchand de curiosités, Rémonencq est une personne avare et cupide. Il a recueilli sa soeur qui n'est autre que son esclave. Vivant tous deux de douze sous par jour, ces créatures vénales participeront activement au complot ourdi contre Pons dans l'appropriation de ses collections.

Le docteur Poulain : Petit médecin du quartier du Marais, il reste malgré ses compétences et son expérience un médecin sans clients, si ce n'est les misérables sans le sou qui vivent dans son périmètre. Ambitieux, il convoite la place de médecin-chef dans un ministère, un hôpital ou une prison. Avec son ami Fraisier, ils se font l'avocat du diable de la Cibot afin de toucher leur part du gâteau et voir ainsi la réalisation de toutes leurs convoitises.

Monsieur Fraisier : Petit avocat véreux sans envergure, il est l'ami de collège du docteur Poulain et son complice. Fraisier est un personnage rusé et intelligent mais dont l'intelligence est employée à la malversation et à la friponnerie. Vénal, il jouera un double jeu entre la Cibot et la présidente de Marville, dont il se fera le conseiller, pour retirer un maximum d'argent de la mort de Pons.


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Citations et extraits (49) Voir plus Ajouter une citation
Avant la paix d’Amiens, cet Anglais avait résolu le problème de couvrir le buste sans assommer le corps de cet affreux carrick qui finit aujourd’hui sur le dos des vieux cochers de fiacre ; mais comme les fines tailles sont en minorité, la mode du spencer pour homme n’eut en France qu’un succès passager, quoique ce fût une invention anglaise.
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Pons n'avait jamais vu de femmes lui sourire. Beaucoup d'hommes ont cette fatale destinée. Pons était monstre-né ; son père et sa mère l'avaient obtenu dans leur vieillesse, et il portait les stigmates de cette naissance hors de saison sur son teint cadavéreux qui semblait avoir été contracté dans le bocal d'esprit-de-vin où la sagesse conserve certains fœtus extraordinaires. Cet artiste, doué d'une âme tendre, rêveuse, délicate, forcé d'accepter le caractère que lui imposait sa figure, désespéra d'être jamais aimé. Le célibat fut donc chez lui moins un goût qu'une nécessité.
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Madame Cibot atteignait l'âge où ces sortes de femmes sont obligées de se faire la barbe. N'est-ce pas dire qu'elle avait quarante-huit ans ? Une portière à moustaches est une des plus grandes garanties d'ordre et de sécurité pour un propriétaire. Si Delacroix avait pu voir Madame Cibot posée fièrement sur son balai, certes il en eût fait une Bellone !
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Vers trois heures de l'après-midi, dans le mois d'octobre de l'année 1844, un homme âgé d'une soixantaine d'années, mais à qui tout le monde eût donné plus que cet âge, allait le long du boulevard des Italiens, le nez à la piste, les lèvres papelardes, comme un négociant qui vient de conclure une excellente affaire, ou comme un garçon content de lui-même au sortir d'un boudoir. C'est à Paris la plus grande expression connue de la satisfaction personnelle chez l'homme. En apercevant de loin ce vieillard, les personnes qui sont là tous les jours assises sur des chaises, livrées au plaisir d'analyser les passants, laissaient toutes poindre dans leur physionomies ce sourire particulier aux gens de Paris, et qui dit tant de choses ironiques, moqueuses ou compatissantes, mais qui, pour animer le visage du Parisien, blasé sur tous les spectacles possibles, exigent de hautes curiosités vivantes. Un mot fera comprendre et la valeur archéologique de ce bonhomme et la raison du sourire qui se répétait comme un écho dans tous les yeux. On demandait à Hyacinthe, un acteur célèbre pour ses saillies, où il faisait faire les chapeaux à la vue desquels la salle pouffe de rire : " Je ne les fais point faire, je les garde ! " répondit-il. Eh ! bien, il se rencontre dans le million d'acteurs qui compose la grande troupe de Paris, des Hyacinthe sans le savoir qui gardent sur eux tous les ridicules d'un temps, et qui vous apparaissent comme la personnification de toute une époque pour vous arracher une bouffée de gaieté quand vous vous promenez en dévorant quelque chagrin amer causé par la trahison d'un ex-ami...
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Ici commence le drame, ou, si vous voulez, la comédie terrible de la mort d'un célibataire livré par la force des choses à la rapacité des natures cupides qui se groupent à son lit, et qui, dans ce cas, eurent pour auxiliaires la passion la plus vive, celle d'un tableaumane, l' avidité du sieur Fraisier, qui, vu dans sa caverne, va vous faire frémir et la soif d'un Auvergnat capable de tout, même d'un crime, pour se faire un capital.
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Vidéo de Honoré de Balzac
Deuxième épisode de notre podcast avec Sylvain Tesson.
L'écrivain-voyageur, de passage à la librairie pour nous présenter son récit, Avec les fées, nous parle, au fil d'un entretien, des joies de l'écriture et des peines de la vie, mais aussi l'inverse, et de la façon dont elles se nourrissent l'une l'autre. Une conversation émaillée de conseils de lecture, de passages lus à haute voix et d'extraits de la rencontre qui a eu lieu à la librairie.
Voici les livres évoqués dans ce second épisode :
Avec les fées, de Sylvain Tesson (éd. des Équateurs) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23127390-avec-les-fees-sylvain-tesson-equateurs ;
Blanc, de Sylvain Tesson (éd. Gallimard) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/21310016-blanc-une-traversee-des-alpes-a-ski-sylvain-tesson-gallimard ;
Une vie à coucher dehors, de Sylvain Tesson (éd. Folio) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/14774064-une-vie-a-coucher-dehors-sylvain-tesson-folio ;
Sur les chemins noirs, de Sylvain Tesson (éd. Folio) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/14774075-sur-les-chemins-noirs-sylvain-tesson-folio ;
Le Lys dans la vallée, d'Honoré de Balzac (éd. le Livre de poche) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/769377-le-lys-dans-la-vallee-honore-de-balzac-le-livre-de-poche.
Invité : Sylvain Tesson
Conseil de lecture de : Pauline le Meur, libraire à la librairie Dialogues, à Brest
Enregistrement, interview et montage : Laurence Bellon
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Les Éclaireurs de Dialogues, c'est le podcast de la librairie Dialogues, à Brest. Chaque mois, nous vous proposons deux nouveaux épisodes : une plongée dans le parcours d'un auteur ou d'une autrice au fil d'un entretien, de lectures et de plusieurs conseils de livres, et la présentation des derniers coups de coeur de nos libraires, dans tous les rayons : romans, polar, science-fiction, fantasy, BD, livres pour enfants et adolescents, essais de sciences humaines, récits de voyage…
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