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Critique de olivberne


Je n'avais pas lu De Balzac depuis bien longtemps et le début fut difficile, voire laborieux. le cent premières pages ont plus été une torture qu'un plaisir, en me demandant si je comprenais quelque chose, à travers les petites histoires de chacun, le portrait de ces deux hommes que sont Pons et Schmucke puis une ambiance assez triste, autour de l'art et des artistes.
Puis peu à peu, j'ai compris: Balzac installe le décor, pose les fondations pour faire exploser la maison! Au milieu, l'histoire s'emballe et on assiste à un véritable roman policier, où le récit vous porte et où vous ne pouvez plus décrocher.
Le problème, c'est qu'on s'est pris de sympathie pour certains personnages et la fin en n'est que plus douloureuse. Et là, on comprend : Balzac nous a mené par le bout du nez pour nous dépeindre l'horreur d'un meurtre prémédité, avec tout ce que l'âme humaine peut avoir de noirceur et de calcul. Les portraits des affreux est magnifique de précision et de profondeur. L'émotion est au rendez-vous, on souffre à la place de ce pauvre Schmucke.
Un roman difficile, exigeant mais une révélation de subtilité!
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