Ce Pons, vieux musicien, et son ami allemand Schmucke, sont vraiment deux beaux personnages: droits, honnêtes, désintéressés, il subissent un entourage cupide, menteur, et parfois criminel. Ils ne le réaliseront que trop tard. Cela fait un très beau livre, un de plus pour Balzac. Malgré l'identité des titres, celui-là n'a rien a voir avec celui qui le précède, La Cousine Bette: c'est une autre histoire. Mais comment fait Balzac pour trouver toutes ces idées, toutes ces métaphores, et aussi ces descriptions si riches, si variées, de tout ce qui fait le plus simple quotidien des gens? L'ensemble de ces romans constitue un tout vraiment prodigieux, et s'il y a quelques faiblesses dans cette oeuvre (exemple: la Peau de chagrin), les romans de moeurs sont époustouflants. Illusions perdues et le Lys dans la vallée restent les deux titres qui couronnent cette oeuvre, mais le reste, comme ce Cousin et cette Cousine, c'est quand même de la très belle littérature!
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