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Critique de cmpf


Beaucoup d'ambiguïté dans cette nouvelle. Dans le titre déjà qui peut induire en erreur (ce fut mon cas) sur la teneur du contenu. On s'attend à lire ce qu'il advient d'une demoiselle et c'est d'un homme dont il s'agit.
On entrevoit le dénouement un peu avant qu'il soit révélé. Puis à posteriori on reconnaît que des petits cailloux ont été semés le long de l'histoire pour nous amener à deviner.
Dans les fêtes chez de nouveaux riches, on rencontre de temps en temps un vieillard qui intrigue beaucoup les invités. On lui invente des vies extraordinaires, on le compare à des êtres surnaturels. La famille entretient involontairement cette curiosité par son comportement. Tout en prenant grand soin de lui, elle cherche visiblement à le tenir à l'écart.
L'un des convives qui connaît ce personnage et son histoire sans que l'on sache comment, entreprend de la raconter à une amie. Et pour cela évoque Jean-Baptiste Sarrasine, sculpteur du 18ème siècle.
J'ai beaucoup aimé cette nouvelle, rattachée à la Comédie humaine par la présence de deux de ses personnages : la dame qui recueille le récit la marquise de Rochefide (Béatrix) et le banquier Nucingen qui passe dans les salons.
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