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Critique de PtitVincent


Lucien de Rubempré de retour dans la capitale après Les illusions perdues s'affiche au bras d'une courtisane, Esther, mais celle-ci sous les critiques décide de mettre fin à ses jours. Sauvée in extremis par l'abbé Herrera, elle est envoyée dans un monastère où elle découvre la religion, puis retourne dans la société pour devenir la maîtresse cachée de Rubempré. Car celui-ci doit convoler en justes noces avec une héritière aristocrate et richissime, sous la houlette de l'abbé (qui n'est autre que Vautrin, l'escroc vu dans le père Goriot notamment).

Escroquerie en passe de réussir, si le baron de Nucingen ne tombait pas amoureux d'Esther, devenant la proie de l'abbé qui veut en profiter pour spolier l'homme d'affaires. Et n'envoyait pas Contenson, vite aidé des policiers Corentin et Peyrade à la recherche de la belle. Ceux-ci sont vite conscients que rien n'est clair : Rubempré n'a pas de fortune personnelle et le baron se fait rouler dans la farine (avec un plaisir manifeste, il faut le dire, le vieil homme n'avait jusque-là pas connu l'amour).

Écrit sur presque 10 ans, Splendeurs et misères des courtisanes est sans aucun doute le roman le plus feuilletonnesque De Balzac, comprenant quatre parties bien distinctes et 273 personnages (j'avoue, ce n'est pas moi qui les ai comptés). Si le roman comporte quelques longueurs, Balzac navigue avec aisance entre les différents milieux décrits dans le livre : l'aristocratie, le monde des affaires, la bourgeoisie parisienne et celle de province, la police et les services secrets, les bas-fonds parisiens et bien sûr le monde des demi-mondaines même si celles-ci sont la portion congrue du livre, puisque l'auteur s'intéresse plus à la lutte entre Vautrin/Herrera et les policiers qu'aux jeunes femmes de petite vertu.
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