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Critique de germ1tor


Il y a quelques semaines j'avais entrepris la lecture de « Le Père Goriot » et de « Illusions perdues ». Lectures enthousiasmantes. Aussi me fallait-il conclure avec Splendeurs…
On abandonne alors quelque peu le monde des parvenus pour un monde plus glauque: celui des brigands et des prostituées, élégamment nommées courtisanes.
« Une peinture des moeurs » de l'époque comme se plait à le souligner Balzac lui-même.
Cette facette de « La Comédie Humaine » est pour ce qui me concerne moins intéressante. Je n'ai pas retrouvé toute la puissance et l'élégance des précédents récits. Ici, on a tendance à se perdre rapidement dans le fouillis d'une intrigue aux ressorts rocambolesques et dans une foison de personnages aux noms multiples. Un polar du XIXème siècle.
C'est bien sûr toujours le monde du paraître et des parvenus, mais surtout le monde du faux: fausses dettes, faux évènements, faux témoignages, faux personnages; mais vrais tourments pour Lucien…Tout est manipulation orchestrée par le bagnard Collin alias Vautrin alias Carlos Herrera, personnage central du roman.
La portée politique de ce volet est nettement moins évidente que les récits précédents; on assiste plutôt à une chronique de faits divers et judiciaires. Les cibles désignées De Balzac sont cette fois les aristocrates qui ne sont nobles que par le nom et les bonnes âmes philanthropiques.
Voilà pour mon appréciation, cette fois tempérée, au premier degré de ce roman. Reste inégalables le style De Balzac et son art de la description de toutes choses.
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