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Critique de mellemars


J'y arrive pas, c'est trop nuuuuul! (Pas autant que 50 nuances, certes, au moins là c'est lisible formellement). Je lis ce bouquin en « devoir scolaire » dirons-nous, et j'ai vraiment du mal à comprendre ce qui peut exciter les gens dans cette relation abusive et vulgaire, comment on peut mettre « romantique » en mot-clef ! Vous trouvez ça romantique, vous, des phrases genre « Crie mon nom ! » ou « Dis que tu es à moi ! » ? Sérieusement, on croirait que l'auteur s'est abreuvée de mauvais porno et s'est contentée de mettre ça en mots. Je n'arrive pas à trouver les scènes de sexe excitantes parce qu'à chaque fois que Gabe ouvre la bouche, j'ai envie de lui coller des baffes. J'en suis au milieu, promis, je vais le lire jusqu'à la fin, j'espère vraiment que ça va s'arranger, mais c'est une mission « hardue » :P

Édit: je sais que ce genre de littérature n'a pas vocation à être réaliste, mais quand même. Même en mettant féminisme, morale et préférences personnelles de côté, je n'arrive vraiment pas à trouver du plaisir dans cette lecture. La scène de fesses du chapitre 16 m'a écoeurée au plus haut point: ce Gabe est un pervers narcissique et un connard de première, et en plus, l'"excuse" qui explique son comportement c'est que ses parents ont divorcé. Creepy.

Edit: dans le dernier quart, Gabe tombe amoureux et devient "gentil": ce qui sous-entend qu'il est encore plus protecteur envers Mia qu'avant (vous pensiez que ce n'était pas possible? Hé ben si), qu'il lui commande de la bouffe qu'elle ne choisit pas (ooooh, c'est mignon), et qu'il la prévient de la météo à chaque fois qu'elle sort: "Attention ma chérie, il y a risque d'orage sur la partie nord-ouest de la ville, tu devrais prendre un parapluie!" Et évidemment, comme elle n'en prend pas, de parapluie, Mia se fait surprendre par la flotte et doit immédiatement rentrer chez elle et prendre toute la journée du lendemain pour se remettre de ses émotions, pauvre petite chose fragile. Je me demande ce qui me donne envie de vomir le plus: quand Gabe était un connard pervers narcissique ou quand il devient un connard paternaliste. Mais le pauvre, il a des excuses, ses parents ont divorcé, et il veut tout faire pour qu'ils se remettent ensemble (comment ça, il n'a pas 15 ans ?)

Edit:
Voilà, j'ai finiiiii! Ouf, quelle torture ce truc! Dans le dernier tournant ça s'améliore un peu parce que Gabe, accumulant les conneries avec Mia, se rend compte qu'il est amoureux d'elle (enfin! moi je le savais dès la première ligne, mais bon) et devient un peu moins connard. Mais il passe du coup d'un extrême à l'autre et en même pas vingt pages passe à l'étape: "Miaaaa, je veux t'épouser, tu es la femme de ma vie, fais-moi des bébés qui te ressembleront, et vazy que je te chante tout ça en public sous un sapin de Noël!!" (Alors qu'il ne sait toujours pas quels sont ses goûts, ses dégoûts, ses petites manies ou ses défauts, bref toutes ces petits trucs qui font qu'on s'attache en général à une personne. Il se contente de répéter qu'elle est comme un soleil qui illumine sa vie: à force, il doit être blindé en crème solaire le type.) Moi, à la place de Mia, je crois que j'aurais davantage peur de Gabe quand il brandit une bague de fiançailles qu'une cravache! Il est marteau ce type!
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