AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Allantvers


"Le Chat aime le repos, la volupté, la tranquille joie ; il a ainsi
démontré l'absurdité et le néant de l'agitation stérile." Et paf dans le museau de l'homme.
"Entre lui et les poètes, c'est une amitié profonde, sérieuse, éternelle, et qui ne peut finir." Et repaf pour ceux qui ne croient pas que les chats (et les poètes) soient des êtres supérieurs.

Tout écrivain qui rend hommage au Chat est a priori mon ami. Me voilà donc amie avec un poète méconnu que je vais m'empresser de découvrir.
Dans une langue élégantissime et en distillant avec non moins d'élégance de fines perles de culture, d'Arlequin à Molière, de Banville dessine l'éternel félin comme un amoureux des femmes peindrait l'éternel féminin : une créature divine, au-delà des contingences, noble et racée, entendant mieux que tout autre ce qui fait le sel et le sens de la vie. En contrepoint, le portrait qu'il ébauche en creux de ses semblables humains et de leur stérile vanité n'est pas bien reluisant.
Miaou!
Commenter  J’apprécie          272



Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Ont apprécié cette critique (25)voir plus




{* *}