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Critique de babounette


Le mirage de la justice - Laure Barachin - Roman - Lu en avril 2022.

Après avoir lu "Les enfants du mal" en 2021, j'ai voulu savoir ce qu'étaient devenus Capucine et Christopher (Chris) et voilà que Laure Barachin (Melpomène125 sur Babelio) m'a envoyé "Le mirage de la justice", roman dans lequel j'ai découvert ce qu'il leur était arrivé.

Ils se sont mariés, ils ont adopté une petite fille Aurore, ils sont morts lors d'un accident de voiture provoqué, laissant Aurore éjectée de la voiture sur le bas-côté de la route, qui ne garde en mémoire que la silhouette d'un homme portant des bottes qui la regarde et la laisse là.

La petite fille sera adoptée par le père de Chris, son grand-père adoptif et ira vivre à Rome. Elle fera des études qui la conduiront au titre de commissaire de police, car depuis l'accident, elle n'a de cesse de savoir pourquoi ses parents sont morts. Elle fera la rencontre de Mattia Bolucini, haut magistrat et l'épousera.

A eux deux, ils conduiront l'enquête qui les mènera à la vérité.

Laure Barachin nous entraîne alors dans les dédales de la justice, dans le milieu de la drogue, dans le milieu de la police avec toutes les interrogations que l'on se pose concernant ces milieux, et ce n'est pas toujours en leur faveur.

Cette enquête pleine de péripéties nous conduira à Bombay, avec Mattia, devenu veuf, qui, las de sa vie de magistrat décide d'aider financièrement et de sa personne les Soeurs de la Charité à créer la Maison du Soleil qui accueillera les enfants déshérités qui peuplent les rues de Bombay. Nous y découvriront la petite Yselda, 7 ans, petite fille destinée à la prostitution qui s'en sort doucement grâce à l'amour et l'humanité des soeurs et de leur bienfaiteur.

Laure Barachin nous décrit parfaitement les arcanes de la Justice, le milieu de la drogue , les petits jeux de pouvoir entre la magistrature, la police , les "indicateurs", et... les victimes, car oui, bien sûr il y a des victimes.

Mais l'autrice nous parle aussi d'amour, de résilience, de pardon, car rien n'est tout à fait noir ni tout à fait blanc dans la vie.

Le tout mené rondement, il y a de la recherche dans ce roman que j'ai lu en deux jours.

Je ne peux que vous conseiller de le lire et découvrir aussi les chroniques de quelques amis-es babélionautes qui l'ont lu.

Merci Laure pour cette belle lecture.



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