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Critique de Jarseno


"En nous attachant à ce qui pousse, nous ne tomberons pas plus bas."
Anaïs Barbeau-Lavalette

Émue, grisée et entièrement envoûtée par ce dernier roman d'Anaïs Barbeau-Lavalette! Encore une fois, la magie de ses mots opère toujours un charme inouï sur moi. À la lecture de la femme qui fuit, j'avais déjà été subjuguée par son style d'écriture métaphorique qui touche directement à mon âme, sans que je puisse expliquer pourquoi. Je lis certains passages et je souris et puis, les larmes me montent aux yeux, en alternance.

Ce dernier roman est, selon moi, une extension de la femme qui fuit et aurait pu s'intituler La femme qui reste. Je me suis encore une fois immisée dans l'univers particulier de Barbeau-Lavalette, en visitant clandestinement les sentiers de sa vie de fille, de femme et de mère durant différentes époques de sa vie. Elle confie aussi un pan de sa période de confinement vécue dans la forêt avec une autre famille, qui lui a permis d'apprivoiser et de s'ouvrir aux richesses incroyables contenues dans la forêt, qui deviennent autant d'ancrages pour elle afin de ne pas sombrer.

J'ai plongé avec ingénuité dans les sentiers empruntés par cette auteure pour établir une certaine atmosphère de sororité au détour de ses rencontres avec les humains et la nature qui l'entourent. Je l'ai pratiquement lu d'un seul trait, m'abreuvant fiévreusement de la beauté de son écriture qui donne généreusement accès à ses pensées et émotions profondes ressenties face à la beauté de la vie. À chaque chapitre, nous sommes témoins de l'enchantement de son quotidien, par le soin qu'elle prend à plonger des racines profondes pour la suite de son monde. Enchantée, je suis!



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