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Un bon exemple d'une bonne analyse historique stricto sensu avec des manques méthodologiques assez gênants cependant ....
..... mais avec des qualités certaines incontestablement .

En 378 une bataille à Andrinople , entre l'empereur romain d'orient et Les Goths et leur alliés variés et originaires de la steppe , décide de l'avenir politique et culturel de l'Europe .

Se profile à l'horizon historique , un empire d'orient miraculé bien que défait , qui tiendra bon jusque 1453 et pour ce qui est de l'empire d'occident , il expirera officiellement en 476 .
Et ce sont les goths qui recueilleront son dernier souffle et qui destitueront le dernier empereur aux noms fameux d'Auguste et de Romulus ! .
L'auteur se place en amont de la bataille d'Andrinople et montre la cascade d'évènements imprévisibles qui concourront à cette défaite qui changera l'histoire de l'Europe en ouvrant la voie au moyen-âge germano latin que nous avons connu en occident . .

C'est une analyse historique orthodoxe car l'auteur reprend en paratexte les sources historiques disponibles , tout en les commentant et en les comparants . L'ouvrage mobilise également des données géographiques , archéologiques , culturelles , le tout étant fondu dans le corps du texte , en suivant un plan principalement chronologique .

C'est un texte effectivement agréable et facile d'accès . le fond est limpide et les données sont mises en perspectives sur des trames temporelles parfois courtes , parfois millénaires .
L'auteur démontre que le monde romain n'était pas en décadence et que la chute n'était pas inexorable .
Ainsi si on se bousculait aux frontières orientales et occidentales de l'empire , cette société romaine était une société foncièrement cosmopolite très désireuse et très capable d'intégrer ces populations car cela correspondait à un réel besoin de l'empire , comme à un réel besoin des barbares .

L'auteur démontre d'ailleurs pertinemment que les élites administratives de l'empire avaient d'ailleurs façonnées une véritable idéologie officielle qui allait dans le sens de l'accueil , de la romanisation et de l'intégration des barbares , il y avait un discours officiel dans l'air .
Cet ouvrage permet aussi de mesurer que ces populations étaient déjà sensiblement acculturées au monde romain . Pour certains de ces peuples il y avait même une véritable dépendance au monde romain .

Sans nier que la société romaine du 4e siècle était assez figée et rigide , A.Barbero espère démontrer que cela restait néanmoins une société vivante encore bien adaptée à son environnement géopolitique . La chute n'avait donc rien d'inéluctable selon l'auteur .

Son point de vue est intéressant mais ils ne permet pas de mesurer les difficultés structurelles de l'empire , au niveau social , fiscal , et militaire . Je crois que la lecture d'un ouvrage sur le monde romain au bas empire s'impose , afin que le lecteur curieux puisse découvrir l'époque et qu'il puisse mesurer correctement les difficultés structurelles de cette société fonctionnelle mais cependant foncièrement en difficulté , car confrontée à des problèmes majeurs , népotisme , corruption , insuffisances monétaires , enferment social rigide ....

Un aspect très positif du texte est de bien engager le lecteur dans l'antiquité romaine tardive , de ressentir les spécificités nombreuses de cette époque , de mesurer en quoi concrètement il ne s'agit pas d'une société décadente.
C'est une société qui se confronte à des difficultés sociales et économiques , avec de grandes difficultés mais non sans succès . Des difficultés économiques et structurelles spécifiques ne font pas forcement une décadence ...

Fondamentalement l'auteur argumente trop peu ces thèses , pas de notes , pas de citations contradictoires , mais reconnaissons-le , une bonne bibliographie incontestablement . C'est d'ailleurs très dommage car ces vues de l'auteur sont remarquablement intéressantes , mais pas toujours très solidement amenées . il laisse trop d'ambiguïté autour de certains de ses arguments .

L'auteur parle d'émigration , il s'agit d'un phénomène autre . Un phénomène complexe et de plusieurs statuts différentiels qui portent d'ailleurs plusieurs noms en latin et en grec , réduire ce phénomène au terme d'immigration , qui est très histoire contemporaine de surcroit est trop réducteur . Evitons donc tout anachronisme et ne jouons pas les cassandres .

Ce qui a détruit l'empire ce n'est pas les barbares , c'est les faiblesses de l'empire d'occident . D'ailleurs L'empire d'orient restera intact .

Le tournant d'Andrinople comme étant nocif à l'état romain , à mon humble avis , consiste non pas en une explosion des effectifs barbares qui pénètrent l'empire et dépasserait ses capacités d'absorption .
Non , en fait ce qui change alors , c'est que après Andrinople les barbares ont pour la plupart de véritables visées politiques , personnelles souvent pour les élites de certains peuples , soit carrément nationale pour d'autres populations . Il ne s'agit plus de rémunérations , de subsides , de razzias , de ponctuels bénéfices . Il est désormais question pour certaines de ces populations de bénéfices politiques et patrimoniaux tangibles localisés durablement dans l'empire et aussi de la prise de contrôle de territoires et de statuts social sur le territoire même de l'empire donc .

C'est ce changement qui créera en occident une situation de nature à détruire l'état romain sans cependant détruire la romanité pour autant .

Il n'e s'agit pas véritablement et consciemment , pour les barbares , de détruire l'état romain , mais d'en tirer profit et de le façonner , à l'avantage des nouveaux venus , plus que d'afficher et de mettre en oeuvre donc une volonté de le détruire véritablement .

D'ailleurs l'idée politique d'empire survivra en Europe en gros jusque la guerre de 14/18 .
L'acculturation des barbares à Rome était en bonne voie , restait encore à acculturer la société romaine à la civilisation barbare , mais ce fut une autre paire de manche .
Ce fut long et cela se passa en occident et c'est le haut moyen-âge occidental qui récoltera les fruits de cette fusion ...

Je recommanderais très chaleureusement la lecture du Musset , Les Invasions : Les vagues germaniques , Nouvelle Clio .
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En général quand je lis un bouquin consacré aux invasions barbares, celui-ci survole des décennies de pérégrinations et de turpitudes. Alessandro Barbero se concentre ici sur un point focal, un point dont il veut démontrer la qualité de non-retour, une durée temporelle très courte centrée sur une bataille « après laquelle plus rien ne sera pareil » : Andrinople, 9 août 378.

Au-delà du Danube, les Goths sont menacés par les sanguinaires Huns. Pour se soustraire au danger, ils demandent l'asile à l'Empire Romain. Celui-ci accepte car il a besoin de travailleurs et de soldats.
Barbero nous présente l'entrée des Goths dans l'Empire en 376 comme une véritable opération humanitaire moderne, mais qui à cause des défiances de part et d'autre et de la corruption des fonctionnaires romains, tourne mal. Les Goths se révoltent et désintègrent littéralement les quelques forces romaines présentes pour les encadrer. Deux ans de razzias en Thrace et de luttes indécises suivront jusqu'à Andrinople où Valens, l'empereur d'Orient, vient régler lui-même le problème puisque ses subordonnés en sont incapables.

La bataille est décrite en détail, basée surtout sur les écrits d'Ammien Marcellin. J'ai été surpris d'apprendre qu'en cette antiquité tardive les deux adversaires s'affrontaient plus comme les phalanges grecques 700 ans plus tôt que comme les légions de Jules César. L'armement aussi a évolué : la cotte de maille a fait son apparition et les cavaliers sont harnachés comme des chevaliers Normands. L'auteur insiste aussi beaucoup sur le fait que, quasiment jusqu'au dernier moment, l'approche diplomatique était employée et aurait pu régler la situation de manière pacifique.

Je ne dévoile rien en disant que les Romains ont perdu. Barbero veut nous prouver que cette bataille est l'évènement à partir duquel on peut considérer la mort de l'Empire comme inéluctable. Pourtant juste après c'est un empereur d'Orient énergique, Théodose, qui reprend les rênes et rétablit la situation. Mort inéluctable peut-être, mais mort lente, qui viendra de l'intérieur, car les forces « barbares » qui commettront dans l'Empire d'Occident les dégâts que l'on sait seront pour une large part des mercenaires affiliés aux armées romaines. Tiens, c'est vrai ça ! C'est l'Empire d'Occident qui s'effondre alors que toute l'aventure a lieu en Orient. Mais pourquoi ? Barbero tente l'explication mais je ne la détaillerai pas car je suis déjà trop long, diable !

Le livre n'est pas assommant et se lit plus comme un roman que comme un barbant pavé d'Histoire. Il contient d'autres éléments dont je n'ai pas parlé, notamment à propos de la confrontation religieuse catholiques-ariens qui doublait et complexifiait le conflit romains-barbares. Son succès sur Babelio prouve qu'il est accessible à tout le monde.

Mais qu'attendez-vous ??
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Chassés par les Huns, les Goths affluent vers le Danube au grand dam de Valens, empereur d'orient.

S'armant au fur et à mesure de leurs victoires (culminant en 378 à Andrinople) et profitant de l'incompétence, de la trop grande clémence et de l'orgueil de l'empereur, ils atteindront les murailles de Constantinople.

Cette passionnante histoire que nous raconte Barbero pourrait nous faire réfléchir à ce que devient un monde civilisé tentant d'intégrer un grand nombre d'immigrés...
En effet, Attila, un des Goths incorporé à l'armée impériale conduira le sac de Rome en 411....
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En soi, la question que pose ce livre pourrait être : qu'est-ce qui fonde un événement historique ? Ou, plus laconiquement : qu'est-ce qu'un événement historique ? Pour répondre à cette question, qu'il ne pose d'ailleurs, Alessandro Barbero invoque la bataille d'Andrinople, qui a eu lieu le 9 août 378. Barbero s'étonne que cette bataille, si décisive sur le plan politique pour l'évolution de ce qui est encore un empire romain uni (pour un peu moins d'un siècle encore), soit si peu connue et si peu évoquée dans les livres d'histoire. Il est vrai que, déjà, la période du Bas-Empire souffre d'un défaut de reconnaissance et, pire, d'une image de décadence qui mériterait d'être sérieusement nuancée. Pourtant, Andrinople a tous les atouts pour être une bataille connue. Les ingrédients sont les suivants : plusieurs milliers d'hommes qui s'affrontent sous un soleil de plomb, un empire gigantesque mais mal défendu, un empereur impopulaire et incompétent, une horde de barbares déferlant des plaines d'Europe centrale vers la capitale de l'empire. A l'arrivée, une défaite des Romains, la mort d'un empereur, une capitale menacée. Et pourtant, 378 doit s'incliner devant d'autres dates plus connues : 410, le sac de Rome par Alaric et, surtout, 476, la déposition de Romulus Augustule par Odoacre, signifiant la fin de l'empire romain d'Occident.

La bataille d'Andrinople est, sans conteste, un événement historique. Méconnu, certes, mais dont les historiens ont déjà souligné l'importance : elle résume son époque, en même temps qu'elle donne un coup d'accélérateur sans précédent aux mutations qui agitent l'empire romain depuis le début du IIIème siècle. Il y a un avant et un après Andrinople, car l'anéantissement de l'armée romaine, plus encore que la mort de Valens qui n'est pas exceptionnelle dans l'histoire antique romaine, a des répercussions immédiates - à l'échelle de l'histoire, c'est-à-dire sur quelques décennies -, comme la "barbarisation" à marche forcée de l'armée romaine. Ce sont ces bandes guerrières qui, au Vème siècle, prendront le pouvoir sur un Occident sans pouvoir central fort, laissant l'Orient, plus peuplé, plus riche et doté de vraies institutions de pouvoir, seul héritier du grand empire romain.

Alessandro Barbero suit un plan chronologique : manière de restituer simplement les causes, l'événement et ses effets. Barbero fait la part belle à la contextualisation, choisissant le temps long pour permettre d'expliquer ce qu'est l'empire romain à la fin du IVème siècle, pour dire aussi qui sont les barbares. Les barbares, c'est un ensemble de peuples hétéroclites, différents par leurs langues, les régions dans lesquelles ils vivent, leurs coutumes. Les barbares, ce sont surtout ceux qui ne vivent pas sous les lois de l'empire romain et ne paient pas l'impôt. Barbero le rappelle : il y a entre Rome et les barbares une longue histoire, faite de confrontations (cf la forêt de Teutobourg) mais aussi d'interdépendance. Rome engage depuis longtemps les peuples barbares - Francs, Alamans, Goths ... - comme mercenaires pour défendre les frontières. Les barbares en tirent des revenus ou bien des vivres. L'influence culturelle, elle, vient des Romains : nombreux sont les barbares qui parlent latin, ou grec, et sont convertis au christianisme.

Dans ce contexte, Andrinople apparaît comme un désastre inattendu. En 376, affolés par la progression des Huns, les Goths demandent aux Romains de passer dans l'empire pour s'y établir. Valens, empereur d'Orient, accepte : la main d'oeuvre est nombreuse et volontaire. Mais une série d'événements provoque la révolte des Goths. Jusqu'au dernier instant, la bataille peut être évitée. Les errements politiques et stratégiques, la couardise des uns, la méfiance et la brutalité des autres conduisent l'empire à l'un de ses pires désastres militaires. Andrinople est un événement qui met fin à l'empire romain : pas brutalement, non : il faudra encore cent ans pour que les effets soient entiers.

Le jour des barbares est un essai intéressant. Barbero est remarquable en vulgarisateur historique, prenant le temps de planter le décor d'une bataille historique à plusieurs niveaux. Ammien Marcelin, sa principale source antique, est un compagnon de presque toutes les pages, et les outils bibliographiques donnés en fin d'ouvrage permettent de creuser le sujet. Car, il faut le dire, deux cent cinquante pages sur, non pas une bataille, mais une époque, contenteront aisément le profane mais laisseront sur sa faim le passionné. Beaucoup de pistes mériteraient d'être détaillées ; un exemple : lorsque Barbero évoque les coteries alamanes et franques, inquiètes de la progression des Goths dans le cursus honorum romain, il n'en dit pas plus alors que là est probablement l'une des clés de la réaction anti-barbare post-Andrinople. A la manière d'un Paul Veyne (Quand notre monde est devenu chrétien), Barbero réussit cependant à parler avec honnêteté intellectuelle et dans un style concis d'un événement qui, fruit d'une conjoncture malheureuse, détermina, en un sens, l'évolution politique de l'Europe pour les siècles suivants.
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Un petit livre très clair sur la bataille qui vit les Goths vaincre l'armée romaine d'orient en 378. C'est une date symbolique qui pour lui marque le début de la fin de l'empire romain.
Barbero en explore les raisons et les prémices.
Les barbares sont considérés comme une ressource qu'il ne faut pas gaspiller : l'empire manque de bras pour travailler la terre et de soldats - ces barbares savent cultiver la terre et se battre. de fait, beaucoup ont déjà été intégrés dans l'empire, se sont romanisés et ont grimpé dans la hiérarchie sociale. L'empire accueillait les barbares en grand nombre, bien avant que les Goths passent le Danube en 376 - avec l'aide des fonctionnaires romains, il faut le souligner. A ce moment-là, ce sont des réfugiés qui demandent asile du fait de l'avancée des Huns sur leur territoire. C'est l'incapacité des fonctionnaires romains à gérer leur grand nombre qui va déclencher la guerre. Et pour la première fois depuis longtemps, les barbares sont victorieux.
En un sens, la bataille ne change rien car le pouvoir romain, en orient comme en occident, continue d'avoir besoin des barbares pour fonctionner, en particulier besoin de mercenaires. D'un autre côté, ce jour marque bien que l'empire n'a plus le choix et ne maîtrise pas les événements quand il s'agit des barbares.
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Le jour des barbares de Alessandro Barbero raconte l'histoire de la bataille d'Andrinople, qui eut lieu le 9 août 378 dans la province romaine de Thrace, aujourd'hui la partie européenne de la Turquie. Mais tout commence en 376, alors que des milliers de réfugiés goths affluent aux frontières de l'Empire, au grand désarroi des autorités romaines. Pour avoir de la main d'oeuvre bon marché laisse entrer les réfugiés par dizaines de milliers car les Huns sème le chaos dans les territoires Barbare. Pour l'auteur cela fut le commencement de la fin pour l'empire. J'ai appris dans ce bouquin que l'armée romaine n'étais que l'ombre quel fut au temps des Césars. Je pense à l'Europe de nos jours les réfugiés (Musulmans) qui fuient les bombardements des Occidentaux(Huns) qui pour moi est un signal de la fin de la civilisation Judéo-Chrétienne.
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Flammarion ressort, dans la collection Champs Histoire, cette relation de la bataille d'Andrinople (9 août 378) par l'historien italien Alessandro Barbero. Cette défaite romaine marqua définitivement le déclin de l'empire romain face aux barbares.

Je ne peux qu'inciter vivement ceux qui n'ont pas encore acquis cet ouvrage important de le faire sans délai.

Voici mon commentaire de l'édition française originale parue en 2006.

Petit ouvrage remarquable sur un sujet de l'histoire antique rarement traité : la bataille d'Andrinople en 378 après JC. Barbero en fait l'épisode de l'histoire de l'Occident qui va précipiter, dans un siècle, la chute de l'empire romain. Au-delà du sujet rarement traité en langue française, on appréciera le style de cet historien italien. Comme de nombreux auteurs anglo-saxons, Barbero nous livre un ouvrage à la fois érudit (cf les notes et la bibliographie) et très vivant dans la façon de présenter et d'expliquer les faits dans une écriture largement tournée vers la compréhension et le plaisir du lecteur.

Lire également son passionnant Waterloo sorti en 2005 et 2008 (poche) toujours chez Flammarion.
Lien : http://www.bir-hacheim.com/l..
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Voilà un récit vivant des évènements suivant la migration des goths au sein de l'Empire romain à la fin du quatrième siècle....il s'agit d'une migration légale, acceptée par les autorités romaines. L'ampleur de la migration dépasse vite les capacités des Romains, les camps sont vites surpeuplés... finalement le mécontentement des goths liés aux manques autorités romaines se termine en désastre et provoque une bataille à Andrinople forte de conséquences pour les décennies suivantes...Un livre passionnant, très bien documenté et qui se lit comme un roman. C'est aussi un bon outil de réflexion sur la question migratoire dans l'histoire...
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Pourquoi pas lire une vraie histoire quand on envie de lire des histoires épiques, de batailles et de personnages intrigants? Ce livre m'a captivé, on peut suivre tout le déroulement de ce conflit entre goths et romains. Je recommande.
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Petit ouvrage remarquable sur un sujet de l'histoire antique rarement traité : la bataille d'Andrinople en 378 après JC.

Barbero en fait l'épisode de l'histoire de l'Occident qui va précipiter, dans un siècle, la chute de l'empire romain. Au-delà du sujet rarement traité en langue française, on appréciera le style de cet historien italien. Comme de nombreux auteurs anglo-saxons, Barbero nous livre un ouvrage à la fois érudit (cf les notes et la bibliographie) et très vivant dans la façon de présenter et d'expliquer les faits dans une écriture largement tournée vers la compréhension et le plaisir du lecteur.

Lire également son passionnant Waterloo sorti l'année dernière.
Lien : http://www.bir-hacheim.com/9..
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