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EAN : 9782081229525
684 pages
Flammarion (29/08/2012)
4.04/5   13 notes
Résumé :
Le 7 octobre 1571, au large des côtes grecques, dans le golfe de Lépante, l'aube se lève sur une mer couverte de bateaux : d'un côté la flotte de l'Empire ottoman, de l'autre les galères de Venise, de l'Espagne de Philippe II et du Saint-Siège, unies sous la bannière de la Chrétienté. Ces deux immenses armées s'apprêtent à livrer la plus importante bataille navale de l'histoire moderne. Quel formidable jeu d'alliances politiques et militaires, d'intérêts économiques... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Petit Rappel Historique :

Dès que la nouvelle s'est répandue en Occident de la sortie prochaine de la flotte turque, le pape Pie V a décidé que c'était la bonne occasion de réaliser un projet dont il rêvait depuis longtemps : l'union des puissances chrétiennes pour affronter les infidèles en mer avec forces écrasantes et mettre fin une fois pour toutes à la menace qui pèse sur le christianisme.
Lorsqu'il devint de plus en plus évident que la tempête était destinée à débarquer sur Chypre, le vieil inquisiteur devenu pontife, avide persécuteur des juifs et des hérétiques, voulut hâter les temps.
Nous sommes au printemps 1570. Un an et un demi plus tard, le 7 octobre 1571, l'Europe chrétienne inflige une défaite catastrophique aux Turcs.
Mais la vraie victoire catholique n'est pas célébrée sur le champ de bataille ni mesurée en terres conquises. L'importance de Lépante réside dans son énorme impact émotionnel lorsque, dans un flot de livres instantanés, de rapports, de souvenirs, de prières, de poèmes et de gravures, sa renommée submerge tous les coins de l'Europe.
Ce livre n'est pas la énième histoire de ce jour. C'est une tapisserie de l'année et demie qui l'a précédé. Son intrigue est faite des états d'âme, des entrelacs diplomatiques, des chansons chantées par les armées, des préjugés qui alimentaient les deux camps, de la technologie de la guerre, de ce que les Turcs pensaient des chrétiens et vice versa.

Cet essai est colossal dans tous les sens du terme, très documenté, je n'ose imaginer le temps passé à recueillir et agréger les différentes sources.
Alessandro Barbero est très attentif à ne pas tomber dans les lieux communs, regardant les faits à l'aide des chiffres et force d'analyse, apportant les réponses les plus logiques et cohérentes aux doutes que des moments historiques importants et souvent, pour des raisons de propagande ou de négligence, très confus, ont toujours emportés avec eux.

La bataille de Lépante reste l'un des affrontements militaires les plus célèbres de l'histoire, entré directement dans la légende comme d'autres affrontements tout aussi célèbres tels que Marathon, Cannes, Austerlitz.

Célèbre, aussi parce que ce fut probablement la bataille navale la plus gigantesque de l'histoire, qui s'est curieusement déroulée exactement dans le même détroit (un peu plus au sud) que l'autre grande bataille navale en Méditerranée qui est entrée dans l'histoire, Actium.

La gloire était-elle méritée ?

D'un point de vue politique et stratégique, probablement pas : les vainqueurs ne parvinrent en aucun cas à tirer des avantages territoriaux ou tactiques de la victoire, les Vénitiens perdirent de toute façon Chypre (dont l'invasion par la partie ottomane avait été l'événement déclencheur qui avait conduit à la guerre, puis à la bataille), les Turcs parviennent en 1572 à mettre à l'eau une flotte presque égale à celle de Lépante (même si elle était de piètre qualité).

D'un point de vue militaire, Lépante marque plutôt un tournant : elle montre à toutes les marines du monde comment la supériorité de l'artillerie embarquée (y compris les arquebuses) donne un avantage incalculable à ceux qui la possèdent.
L'évolution déjà en cours, notamment dans les marines de l'Atlantique, pour construire des voiliers toujours plus gros et de plus en plus équipés de canons, va bientôt mettre au grenier les vieilles et glorieuses galères - sauf en Méditerranée - et tous leurs défauts : fragilité excessive ;
le très faible tirant d'eau, qui impliquait d'énormes difficultés à les maintenir dans une mer agitée;
le besoin d'une grande quantité de main-d'oeuvre pour ramer;
l'espace très limité à bord.

Les Vénitiens, comme d'autre part les Turcs, seront à la traîne sur cet aspect (et les effets se feront sentir à la fin du XVIIe siècle, lorsque la Méditerranée sera colonisée par les agiles et très puissants navires anglais, français et hollandais ).

Enfin, Lépante est avant tout une victoire de propagande, que les Occidentaux savent exploiter pleinement grâce à la "littérature post bataille" , donnant l'impression d'un tournant historique (qu'il y a eu, mais pas à cause de la bataille, mais plutôt du fossé technologique entre l'Europe et l'Empire ottoman en cours et en expansion continue).
Il est surprenant, surtout à la suite de ce mythe que la propagande occidentale a construit si efficacement, de considérer Lépante comme une victoire quasi mathématique : la supériorité numérique en termes de galères et, surtout, d'artillerie (écrasante) qu'elle ne pouvait que conduire à la victoire de la flotte de la Ligue.
Le mythe de l'invincibilité turque était souvent astucieusement gonflé pour cacher les inefficacités des Occidentaux, ainsi que les jalousies vénielles et les intérêts commerciaux qui avaient avec une énorme crédulité ouvert les portes de la Méditerranée aux Ottomans.

Même à Lépante, la rivalité féroce entre les Espagnols (et les Génois, vassaux du roi catholique) et les Vénitiens avait failli faire sauter l'alliance, et tant le résultat de la campagne désastreuse de l'année précédente que la perte de Chypre avaient été le résultat d'une part du manque de collaboration entre les puissances occidentales et d'autre part des inefficacités démontrées d'un point de vue logistique et militaire.

Certes, l'Empire ottoman avait confirmé dans la guerre une efficacité inconnue des Occidentaux, la même qui lui avait permis d'infliger défaite sur défaite au siècle dernier aux armées et flottes européennes, et qui venait des grandes ressources matérielles de l'empire, de la méritocratie substantielle qui y régnait (qui permit au fils de berger de devenir grand vizir, chose incompréhensible pour un Européen gentleman de l'époque) et par la technologie de la guerre, domaine dans lequel les Turcs au moins jusqu'au XVIe siècle étaient à l'avant-garde.

Il n'en reste pas moins que l'alliance des principaux États européens aurait sanctionné l'inévitable défaite du Grand Turc, ici comme avant et à l'avenir : les États européens réunis sous un commandement unique étaient essentiellement invincibles.
En tout cas, il n'en demeure pas moins que la bataille fut une défaite catastrophique pour les Turcs, anéantissant complètement la flotte, dont la Ligue (et en particulier Venise, la plus intéressée par ce qui se passait dans les eaux du Levant) n'a pu tirer profit puisque la saison était désormais trop avancée, ayant même réussi à combattre en octobre en raison des retards monstrueux dans la préparation de la flotte alliée : mais peu de choses auraient changé.

Le XVIe siècle est le siècle où le monde commence à changer. Les puissances méditerranéennes, exclues des grands circuits commerciaux mondiaux, commencent à être à la traîne même dans les domaines où elles ont toujours été en tête, notamment en ce qui concerne la technologie et l'art militaire (tant terrestre que naval). L'évolution, de ce point de vue, va là où il y a plus de concurrence et là où il y a plus de ressources, hier comme aujourd'hui, et les grands flux commerciaux se déplaçaient alors de plus en plus nettement vers l'Atlantique.

En résumé Lépante était le chant du cygne d'un monde qui devenait marginal, et le resterait pendant plusieurs siècles.

En tout cas, comme dans chacun des ses ouvrages Alessandro Barbero domine son sujet et réussi en 32 chapitres à nous faire revivre les préparatifs, les aléas diplomatiques, dans une moindre mesure la bataille elle même, et a prendre le recul sur cet événement majeur. Une lecture dense mais Ô combien passionnante.
Mais avec un capitaine comme Alessandro Barbero vous pouvez embarquer sans risque
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Cette énorme somme (686 pages !) rassemblée par l'historien italien Alessandro Barbero a pour sujet la bataille de Lépante. Cette bataille navale, qui eut lieu le 7 octobre 1571 au large de Patras, au nord du Péloponnèse, vit s'affronter d'un côté la flotte de l'Empire ottoman gouverné par Selim II, le fils de Soliman le Magnifique, et de l'autre la flotte catholique de la Sainte Ligue. Cette alliance, imaginée par le pape Pie V sous forme de croisade, rassemble les flottes de la république de Venise, du Vatican et de l'Espagne. Elle est placée sous le commandement de don Juan d'Autriche, fils bâtard de Charles Quint et donc demi-frère du roi d'Espagne Philippe II. Difficile à mettre sur pied du fait de l'inimitié entre les Vénitiens et les Espagnols, la Sainte Ligue était une réponse à l'invasion par les Ottomans de Chypre, propriété de Venise, et à la prise de Famagouste.

Pour être honnête, cet essai ne porte pas principalement sur la bataille en elle-même mais sur l'amont. Pour preuve, la description des combats n'occupe que les chapitres 29 et 30 soit seulement trente et une pages !
Non, en fait, l'historien s'attarde sur les aspects diplomatiques et surtout logistiques. Et cela pour les deux camps puisqu'il a eu accès aux sources italiennes, vaticanes, espagnoles, ottomanes et même françaises (la France de Charles IX est alliée à l'Empire ottoman).
Sur le plan de la diplomatie, nous découvrons les difficultés qu'a rencontrées Pie V pour bâtir sa Sainte Ligue : fortes inimitiés entre Vénitiens et Espagnols, jalousie et orgueil gigantesque de chacun des commandants des trois escadres (Venier pour Venise, Doria pour l'Espagne et Colonna pour le Vatican).
Mais c'est surtout du point de vue logistique que les deux camps ont eu à affronter les pires entraves. Il leur a fallu construire deux centaines de galères, les équiper, les armer de canons et de soldats, embaucher les milliers de rameurs, et faire face à l'énorme attrition provoquée par les vagues d'épidémies de peste et de typhus à bord. Tout cela en un temps limité puisque la période pendant laquelle la Méditerranée est à l'époque navigable est brève, octobre étant même au-delà de cette limite.

Cette bataille a démontré l'inestimable supériorité de l'artillerie embarquée, ce qu'avaient prévu les alliés catholiques contrairement à leurs adversaires Ottomans, qui en étaient restés principalement à la bataille de choc dans laquelle leurs galères éperonnaient celles des adversaires permettant ensuite un abordage meurtrier.


Au final, un très bon (mais très long) essai sur la bataille navale de Lépante qui, contrairement à ce que laisse supposer sa renommée, n'eut pas de grandes conséquences politiques, historiques majeures : d'une part les alliés ne purent en profiter car la saison était beaucoup trop avancer pour tenter une reconquête de Chypre, d'autre part, l'Empire ottoman reconstitua l'année suivante sa flotte à l'identique.
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Monumentale comme la somme d'informations que l'on retrouve dans cette histoire digne des plus grands films d'aventure et d'espionnage. Alessandro Barbero n'épargne aucun détail de la préparation si difficile de cette bataille opposant la Sainte Ligue (comprenant l'Espagne de Philippe II, la sérénissime Venise et la Papauté de Pie V) à l'Empire Ottoman de Sélim II. Les faits. La flotte turque débarque des troupes et du matériel de siège à Chypre, propriété des Vénitiens. La campagne vit tout d'abord les Turcs prendre Nicosie puis, à la toute fin de l'été, la forteresse et cité de Famagouste. La conquête de l'île était achevée. Pendant ces longs mois de 1570-1571, des efforts prodigieux sont nécessaires pour essayer de combiner les ambitions de chacune des puissances européennes. On finit tout de même par réunir, à Messine en Sicile, la flotte qui devait s'opposer à la menace Ottomane. La victoire de la Sainte Ligue à Lépante (au large de la Grèce), aux confins de la saison habituelle où l'on pouvait se livrer bataille, représenta pour l'Occident chrétien et surtout pour les puissances catholiques victorieuses (ne pas oublier qu'à cette période la France, fille aînée de l'Église était l'alliée de la Sublime Porte) un formidable espoir que la propagande d'alors, puissamment aidée par l'essor énorme qu'avait pris l'imprimerie en ces années (imprimerie interdite dans l'Empire Ottoman), ne cessa pas de relayer dans toute l'Europe. La bataille et la victoire des forces chrétiennes en elle même, n'eût en réalité qu'une portée limitée dans le sens ou, malgré ce succès, la conquête de Chypre, objectif affiché des forces Ottomanes était entérinée et la reconstruction de la flotte ottomane parachevée quelques mois plus tard seulement après Lépante. Qu'importe si la flotte turque décimée par les maladies, usée par une longue campagne, bien moins équipée et surtout moins nombreuse en terme d'effectif en hommes (presque à trois contre un) était condamnée à perdre cette bataille, l'essentiel était là, le mythe de la bataille décisive face à l'assaut Ottoman qui, croyait-on, menaçait tout l'Occident, était lui bel et bien forgé pour les siècles et les siècles. La lecture de l'ouvrage est passionnante, quoique les nombreux détails puissent rebuter ceux qui ne sont pas habitués à ce type d'analyse historique. Barbero nous permets ainsi de resituer cet événement dans son temps et d'en mesurer la portée réelle jusque dans l'historiographie d'aujourd'hui. Exigeante certes, mais cette plongée dans la seconde moitié du XVIème siècle vaut le détour.
Lien : https://thedude524.com/2014/..
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Un essai extrêmement fouillé sur cette bataille capitale :l'auteur insiste sur l'aspect diplomatique , logistique (un cauchemar) plus que sur la baston elle-même. C'est absolument passionnant on se croirait pendant l'invasion de l'Irak par la coalition…
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critiques presse (1)
Lexpress
24 septembre 2012
C'est très simple, la bataille de Lépante. En 1571, dans le détroit de Corinthe, une armada chrétienne écrabouille la flotte ottomane. [...] C'est très simple, mais c'est complètement faux. Alessandro Barbero, dans un de ces virtuoses récits de bataille dont il a le secret, nous en convainc magistralement.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
A Messine, les Jésuites espagnols qui s’occupaient de l’édification spirituelle et de l’assistance matérielle des hommes embarqués trouvèrent la flotte de Venier plutôt étrange et exotique. […] La plupart de ces hommes ne s’étaient pas confessés depuis des lustres ; on murmurait que la sodomie et le blasphème étaient choses courantes à bord, y compris parmi les sopracomiti et les jeunes "nobles de proue" qui partageaient leurs cabines, sans que les autorités vénitiennes ne se préoccupent de les punir, comme on avait l’habitude de le faire sur les galères "catholiques", autrement dit celles du roi.
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Mais la cohabitation avec le vice-roi se révéla aussi des plus difficiles, et don Juan fit preuve de la plus grande impatience. Prospero Colonna l'avait convaincu de gracier un célèbre bandit, en échange de quoi celui-ci aurait prêté main-forte à l'entreprise avec ses trois cents hommes et à ses propres frais. L'homme vint à Naples, porteur d'une lettre signée de la main même de don Juan comme garantie : croisant un juge du vice-roi, il s'adressa à lui avec insolence, si bien que celui-ci le fit pendre. Don Juan, furieux de cette offense à sa juridiction, convoqua le juge sur la Real et le fit pendre à son tour à l'antenne.
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Toutefois, les violences contre la population civile furent contenues, et on évita de justesse le massacre, mais aux premières heures de la capitulation les vols et les viols se comptaient déjà par centaines : dans leur langage technique, qui fait froid dans le dos, les capitaines italiens faits prisonniers rapportent que les vainqueurs firent subir aux habitants grecs "un léger saccage, usant de leurs femmes et de leurs enfants en leur présence".
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Le 11 juin, [Marcantonio] Colonna reçut de Pie V l’étendard et le bâton de commandeur, et appareilla quelques jours plus tard pour Civitavecchia. Il était accompagné par le fringant et dissolu neveu du pape, Michele Bonelli ; Marcantonio n’en était évidemment pas satisfait, parce qu’il y avait fort à craindre que le jeune homme qu’on lui avait confié ne trempe dans quelque catastrophe
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Shuluq Méhémet, jadis corsaire célèbre, puis bey d’Alexandrie, commandant de l’aile droite à Lépante, avait été repêché en mer par les Vénitiens, tandis que sa galère coulait à pic, détruite par l’artillerie d’Antonio Da Canal, mais il était gravement blessé et mourut quelques jours plus tard. D’après plusieurs témoignages, y compris celui de Venier, ses "sauveurs" avaient jugé bon de lui couper la tête pour abréger son agonie.
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Videos de Alessandro Barbero (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Alessandro Barbero
Avec Alessandro Barbero & Diego Marani Rencontre animée par Fabio Gambaro
Italissimo ce sera début juillet et – toute l'équipe du festival croise les doigts – en présence du fidèle public de la manifestation. Dans cette attente, le festival adresse un signe à ses spectateurs : une journée de rencontres et de lectures construites autour Dante et Goliarda Sapienza, deux piliers de la culture italienne, que réunit un pont de cinq siècles.

De Dante Alighieri, le « père de la langue italienne », cette année marque le 700e anniversaire de la mort. Sa Divine Comédie, chef d'oeuvre parmi les chefs d'oeuvre, célèbre en trois chants, de l'Enfer au Paradis, en passant par le Purgatoire, la représentation du monde catholique au Moyen-Âge. le texte est devenu une référence incontournable de la culture occidentale, son influence est incommensurable.

L'historien médiéviste et romancier Alessandro Barbero publie une biographie trépidante du héraut des lettres italiennes. Un portrait vivant qui révèle l'homme de son temps, loin de la sacralisation du Poète à laquelle se livrent bien des commentateurs ! « Je ne cherche pas à expliquer pourquoi, sept cents ans après la mort de Dante, il vaut encore la peine de lire La Divine Comédie : je raconte la vie d'un homme du Moyen Âge, qui eut des parents, des oncles, des tantes et des grands-parents, qui alla à l'école, tomba amoureux, se maria et eut des enfants, s'engagea dans la politique et fit la guerre, connut des succès et des malheurs, la richesse et la pauvreté. Sauf que cet homme est l'un des plus grands poètes qui aient jamais foulé la terre. »

Avec le soutien de l'Ambassade d'Italie en France et du Consulat italien
À lire – Alessandro Barbero, Dante, trad. de l'italien par Sophie Royère, Flammarion, 2021.
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