AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Les gens de Mogador, tome 1 : Julia Vernet (1/2) (33)

Comme si l’essentiel n’eût pas été la terre, la belle terre toujours la même, avec sa parure d’herbes, de ciel, d’arbres et d’eaux. La terre amie sur laquelle on peut vivre quoi qu’il advienne. Comment les autres ne le sentaient-ils pas ? Leur eût-il fallu en être privés comme l’était Julia pour découvrir cette vérité aveuglante que seul compte ce que l’on reçoit d’elle ; que les régimes passent aussi vite que les hommes, au regard du Temps ; et qu’elle demeure la seule certitude palpable d’éternité que nous ayons, la seule mesure que nous puissions en prendre ?
Commenter  J’apprécie          90
Le temps ne signifiait plus rien, dans ce pays conditionnel où ils étaient entrés sans y prendre garde. L’allée était plus haute, plus profonde, plus vaste, ils le découvraient à présent, sans étonnement. Elle n’aurait pas de fin.
Commenter  J’apprécie          70
Heureusement, Elodie Vernet apportait à se nourrir le même soin épais qu'elle consacrait à chacune des tâches de la vie quotidienne.
Commenter  J’apprécie          60
Mon mariage n’est qu’une carte dont il a besoin pour son jeu. À moi de me débrouiller, ensuite, avec l’époux qu’il m’aura imposé pour le restant de mes
jours. Cette tête pommadée, elle vous plaît à vous, ma mère ? Grand bien vous fasse ! Mais c’est moi qui l’aurais devant les yeux, de l’aurore à la nuit ; et bien pis : sur mon oreiller, de la nuit jusqu’à…
Commenter  J’apprécie          60
Cette vie mystérieuse, ce fil déroulé sans répit, dont on ignore à quoi il sert, à quoi il mène. « Qui sait ce que l’avenir nous réserve ? » disaient volontiers les vieilles gens qui, déjà, l’avaient derrière eux. Une manière de parler ; de remplir les vides, dans la conversation, avec des phrases toutes faites. « Faites de quoi ? S’ils y pensaient, rien qu’un moment… !
Toutes les larmes, tous les cris, toutes les peurs, toutes les souffrances, qu’il faut accumuler pour fournir la preuve d’un dicton usagé.
Commenter  J’apprécie          50
On ne sait rien, ou si peu, de la vie de ses parents. Et l’on ne s’en inquiète pas. Même si l’on soupçonne que l’un ou l’autre a pu n’être pas très heureux.
Comme si rien ne devait avoir importé jusqu’à votre venue sur cette terre. Comme si l’arbre entier n’avait traversé les saisons avec son aubier tendrement rose devenu, d’années en années, cette noire et sèche carapace des vieux troncs que pour voir mûrir un fruit unique venu à la pointe de sa dernière branche.
Commenter  J’apprécie          30
On n’use pas l’amour, ni la souffrance.
Commenter  J’apprécie          10
On n’est pas un cavalier parce qu’on se tient à peu près droit sur une selle.
Commenter  J’apprécie          10
Elle regretta l’orchestre, les danseurs, les bougies du lustre, le bruit des conversations. « L’ennui, parfois, d’aimer les gens ! »
Commenter  J’apprécie          10
L’on imagine tout, sauf ce qui arrive.
Commenter  J’apprécie          10






    Lecteurs (549) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Quelle guerre ?

    Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

    la guerre hispano américaine
    la guerre d'indépendance américaine
    la guerre de sécession
    la guerre des pâtissiers

    12 questions
    3190 lecteurs ont répondu
    Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

    {* *}