Casanova et la femme sans visage

Ce livre est le premier tome de la série le commissaire aux morts étranges. Je ne l'ai pas vraiment apprécié et je ne poursuivrai pas ma découverte de cette saga.

Nous suivons Volnay, commissaire en charge des morts étranges et son acolyte, un moine mystérieux aux nombreuses facettes. Dans ce tome, le corps d'une femme est retrouvé par un personnage bien singulier, Casanova. Cette femme a le visage arraché et porte sur elle une lettre provenant du roi. Volnay subtilise cette lettre pour éviter qu'elle ne tombe entre de mauvaises mains. Avec ce geste, il s'attire tout un groupe de personnes à ses trousses, cherchant cette missive. Volnay va devoir mener son enquête aux côtés de Casanova, véritable Don Juan et personnage qu'il exècre profondément, et une jeune femme d'une grande famille italienne. D'autres personnages réels font leur apparition comme la Pompadour et Louis XV.

Le côté historique de cette enquête avait tout pour me plaire mais je suis passée à côté. J'ai trouvé que le personnage de Casanova prenait peut-être un peu trop de place dans ce roman, j'aurais préféré en apprendre plus sur Volnay et le moine. J'ai trouvé qu'il y avait aussi quelques maladresses notamment quand l'auteur apporte certaines réponses aux énigmes de l'enquête ou aux secrets liés au passé des personnages.

Bof: voici un résumé en trois lettres de ce que m'a inspiré ce roman policier historique. Il souffre peut-être du fait que j'en ai lu un certain nombres des polars se déroulant à d'autres époques, et des romans se déroulant sous Louis XV.
Celui-ci souffre, peut-être en conséquence, d'un des pires crimes à reprocher à un livre: l'accumulation de clichés. Et le style, qui peut transformer ici un cliché en art, ne se hisse pas assez haut pour accomplir ce tour de force.
Le côté marrant, si l'on peut dire, c'est ensuite de prédire dès l'arrivée en piste d'un personnage, les révélations que l'auteur nous assènera comme surprenante deux ou trois cent pages plus loin.
Le chef du parti dévot par exemple. Dès son arrivée j'aurais pu vous révéler qu'il était forcément manipulateur, fréquentait les prostitués et était responsable d'un ou plusieurs cadavres: on ne voit plus que ce genre de personnages de prêtres dans le polar historique. Et le héros était forcément athée, les franc-maçons, eux aussi on ne peut pas lire un roman de cette époque sans en avoir plein les pages , à en croire les auteurs ils représentaient la moitié de la population, les frans-maçons tous du côté des gentils et je pourrais faire tous les personnages ainsi , du Roi à Sartine.


Non, vraiment, le genre a produit bien plus réussi.

J'aurais pu intituler cette critique : "N'est pas Nicolas le Floch qui veut" ou "Volnay n'est pas Nicolas"... ou encore "C'est pas beau de copier"

Une certitude : ce roman ne figurera pas dans votre liste "les 100 bouquins à lire avant de mourir"... mais il peut trouver sa place dans "à lire à l'occaz, pourquoi pas, si j'ai rien de mieux sous la main, ca me divertira"...
Car c'est bien tout ce que fera ce roman : vous divertir... Mais c'est déjà pas mal après tout...
L'histoire est simple (simpliste ?) , les personnages pas très développés (espérons que ca vienne avec les suites...) , l'intrigue trop légère, les ressorts faciles et éculés et pas besoin d'un master en histoire pour suivre !
Car ce roman ne doit son référencement "roman historique" qu'au fait qu'on peut y lire les noms de Louis XV, de la Pompadour etc... m'enfin ils auraient tout aussi bien pu s'appeler Michel et Jacqueline !
Situer l'action dans le Paris du 18ème avec quelques pointes d'alchimie et de sociétés secretes ne sert qu'au décorum... c'est très décevant ...

Enfin je conclurai en vous disant que si vous êtes attirés par ce genre de littérature, vous devriez plutot vous atteler à la saga des Nicolas le Floch qui se situe à la même époque mais qui est autrement plus aboutie et savoureuse !
(et dont à mon sens, la série des Volnay n'est qu'une copie ratée)

Quand je suis un peu en mal d'inspiration côté lecture (eh oui, ça arrive !), j'opte pour un polar. Cette fois, j'ai choisi d'effectuer un petit voyage dans le temps avec Olivier Barde-Cabuçon, pour me retrouver dans l'ambiance du Paris de Louis XV.
Ce livre est honnêtement écrit, et le personnage de Casanova, qui joue un rôle central dans l'intrigue, prend chair de manière assez convaincante. L'ensemble des personnages est bien campé, et on a une bonne restitution du climat qui régnait alors et de la très mauvaise image dont jouissait le monarque. L'auteur montre très bien comment les idées des Lumières commençaient à se diffuser, ce qui aboutira, associé au discrédit grandissant jeté sur le roi, à la Révolution.
Ceci étant dit, j'ai trouvé ce livre un peu long, et je pense qu'il aurait gagné à avoir un rythme un peu plus nerveux. L'intrigue policière n'est pas à mon sens le centre du livre, car elle n'est pas réellement captivante. C'est bien le climat social dépeint dans ce roman qui en fait le sel. Et à ce titre, on peut dire qu'il mérite lu, même si on ne le dévore pas !

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Je ne sais que vous dire de ce roman recommandé par certains libraires. L'époque est intéressante, tout comme le sont les personnages masculins: Casanova, Volnay et le moine qui l'accompagne. La critique de Louis XV, qui n'hésite pas à forcer de très jeunes filles vers sa couches et de la Pompadour qui est présentée comme une mère maquerelle m'ont semblé très bien intégrées à l'intrigue. Mais je me suis ennuyée, n'ai pas du tout aimé le personnage de Chiara même si j'ai trouvé rafraîchissant le renversement de situation qui fait d'elle une héroïne qui succombe à la tentation sans être amoureuse (c'est souvent le héros masculin qui est présenté dans de telles situations). Et j'ai trouvé paradoxal que cette histoire ne se finisse pas comme une bluette habituelle, ici, on n'aime pas pour toujours mais que d'un autre coté, les dialogues et la description de l'état amoureux de Volnay soient parfois complètement ridicules. Tout comme j'ai trouvé ridicule le retournement final dans la relation entre Volnay et le moine.
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En général, j'aime bien les romans policiers qui s'appuient sur un cadre historique. Malheureusement l'intrigue de celui-ci manque totalement d'intérêt. le roman est plat. Et le héros semble s'être trompé d'histoire d'ailleurs il n'est pas pour grand chose dans le résolution des meurtres. L'auteur a essayé d'enrichir le contexte, de rajouter des personnages pris dans diverses loges maçonniques et sociétés secrètes mais cela ne suffit pas. Peut-être parce que c'était le premier roman d'O. Barde ? aller, le thème est prometteur, j'essayerai de lire un second volume pour voir si il y a une amélioration. Sinon, je reprendrai les auteurs scandinaves...

Livre d'histoire avant tout, cet ouvrage est bien documenté et nous fait découvrir Paris, la cour de Louis XV et Casanova par le petit bout de la lorgnette et c'est assez réussi et agréable.
Néanmoins le style d'écriture aurait pu être plus moderne. Quand à l'intrigue, bien partie elle finit par s'étioler, , se disperser et éclater comme une baudruche. Aussi une certaine lassitude à la lecture apparaît assez rapidement.