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Critique de nilebeh
Versailles, du temps de Louis XV. Le Roi n'est plus depuis longtemps le Bien-Aimé, pas encore le moribond dévoré de petite vérole, juste un fringant cavalier qui s'ennuie à Versailles et s'occupe, entre chasses et piètres aventures galantes. le « Singe-Roi », c'est lui. La Pompadour, vieillissante, ne l'intéresse plus guère en dépit de ses emplâtres et autres onguents pour rester jeune et belle. En revanche, son poids politique est toujours bien réel dans les décisions de son illustre amant.
Ce petit monde tartiné de blanc et coiffé de perruques à nids d'oiseaux va s'exciter beaucoup lorsqu'on va découvrir dans le Labyrinthe le corps affreusement éviscéré d'une jeune et jolie demoiselle. le chevalier de Volnay, « commissaire aux morts étranges » est chargé de l'enquête. Il est aidé dans sa tâche par un étrange moine aux mœurs bien inattendues pour qui porte la bure et par Hélène, l'équivalent d'un membre actif de nos RG d'aujourd'hui.
Tout cela ne manque pas de piment, l'auteur nous faisant vivre la vie des courtisans de Versailles, figée par l'étiquette depuis Louis XIV. Ce grand monarque n'avait rien trouvé de plus efficace pour mater des courtisans toujours tentés d'en prendre à leur aise voire de comploter contre lui. Ainsi mis en coupe réglée, entre faveurs ou octroi de privilèges et subits revirements royaux, ils n'avaient d'autres choix que de courber l'échine. le plus ingénieux (dixit l'auteur) fut de créer des privilèges qui ne lui coûtaient rien mais étaient très recherchés, tels le lever du Roi, l'assistance à ses moments intimes (jusque sur la chaise percée!) : zéro frais, tout bénéfice. Notre moine original ne manquera pas d'ironiser voire de dénoncer les abus du pouvoir absolu...Un peu anar, le moine...
L'intrigue en elle-même n'est pas palpitante, le dénouement un peu tiré par les cheveux, mais la restitution du contexte historique est agréable, bien documentée sans être pédante ; les personnages évoqués d'une manière vive et pittoresque quoique peut-être un peu caricaturale (une mère maquerelle à Versailles, un bordel sado-maso, des ingénues vite devenues libertines)
Un roman agréable, distrayant, pas mal écrit du tout : très bien pour une pause estivale !
Ce petit monde tartiné de blanc et coiffé de perruques à nids d'oiseaux va s'exciter beaucoup lorsqu'on va découvrir dans le Labyrinthe le corps affreusement éviscéré d'une jeune et jolie demoiselle. le chevalier de Volnay, « commissaire aux morts étranges » est chargé de l'enquête. Il est aidé dans sa tâche par un étrange moine aux mœurs bien inattendues pour qui porte la bure et par Hélène, l'équivalent d'un membre actif de nos RG d'aujourd'hui.
Tout cela ne manque pas de piment, l'auteur nous faisant vivre la vie des courtisans de Versailles, figée par l'étiquette depuis Louis XIV. Ce grand monarque n'avait rien trouvé de plus efficace pour mater des courtisans toujours tentés d'en prendre à leur aise voire de comploter contre lui. Ainsi mis en coupe réglée, entre faveurs ou octroi de privilèges et subits revirements royaux, ils n'avaient d'autres choix que de courber l'échine. le plus ingénieux (dixit l'auteur) fut de créer des privilèges qui ne lui coûtaient rien mais étaient très recherchés, tels le lever du Roi, l'assistance à ses moments intimes (jusque sur la chaise percée!) : zéro frais, tout bénéfice. Notre moine original ne manquera pas d'ironiser voire de dénoncer les abus du pouvoir absolu...Un peu anar, le moine...
L'intrigue en elle-même n'est pas palpitante, le dénouement un peu tiré par les cheveux, mais la restitution du contexte historique est agréable, bien documentée sans être pédante ; les personnages évoqués d'une manière vive et pittoresque quoique peut-être un peu caricaturale (une mère maquerelle à Versailles, un bordel sado-maso, des ingénues vite devenues libertines)
Un roman agréable, distrayant, pas mal écrit du tout : très bien pour une pause estivale !
